Selon de sources espagnoles citées par Associated Press, le secrétaire général du Front Polisario se trouvé hospitalisé en Espagne pour un traitement contre la covid-19.
Les autorités sahraouies ont annoncé dans une déclaration sur les médias sociaux qu’il « se rétablit favorablement » après avoir contracté la maladie qui peut être causée par le coronavirus.
Le communiqué sahraoui ne précise pas le lieu où Brahim Ghali suit son traitement, mais un fonctionnaire du ministère espagnol des affaires étrangères a déclaré qu’il avait été évacué en Espagne « pour des raisons strictement humanitaires ». Le fonctionnaire, qui n’était pas autorisé à être cité nommément dans les médias, a déclaré qu’aucun autre détail ne pouvait être fourni.
« Ghali a été traité pendant quelques jours, avec une santé stable, en raison de ses infections pour le virus COVID-19 », a déclaré la déclaration de la république sahraouie. Elle ajoute que son état de santé « n’est pas un motif d’inquiétude ».
Les médias africains avaient rapporté plus tôt dans la journée que Ghali recevait un traitement dans une ville du nord de l’Espagne sous une fausse identité algérienne, qui aurait été utilisée pour éviter la réactivation d’un ancien mandat d’arrêt.
La Cour nationale d’Espagne a enquêté sur Ghali en 2008, puis à nouveau en 2016, pour un éventuel génocide et d’autres crimes à la suite d’allégations portées contre lui par un groupe sahraoui dissident. Mais cette enquête a été close et l’Espagne n’a pas d’affaire en cours contre Ghali, a déclaré à l’Associated Press un porte-parole de la police qui n’était pas autorisé à être cité nommément.
Lors de l’une des dernières apparitions publiques de Ghali, fin février, il a été aperçu lors des festivité marquant le 45e anniversaire de la déclaration de la République Sahraouie.
Dans un discours, Ghali a appelé la nouvelle administration américaine de Joe Biden à trouver une « solution démocratique urgente au conflit qui oppose le Maroc aux sahraouis » pour permettre aux populations du Sahara occidental « de jouir de leur droit inaliénable à la liberté et à l’indépendance. »
Avec The Washington Post, 22 avr 2021
Etiquettes : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Brahim Ghali, Espagne,