La présence en Espagne du leader du Front Polisario, Brahim Ghali, semble avoir le pouvoir marocain dans tous ses états. Et il n’est pas près de pardonner ce qu’il considère comme un affront. A Rabat, l’hospitalisation est vue comme un signe de sympathie et de solidarité avec les sahraouis.
D’un autre côté, les autorités marocaines nourrissaient l’espoir de voir la justice espagnole raviver l’ancienne querelle déposée contre le plus haut responsable sahraoui pour des prétendus faits de génocide et de torture. Jusqu’ici, à Rabat, l’on était convaincu que Brahim Ghali ne pouvait pas se rendre en Espagne.
En vue de calmer les marocains, la ministre espagnole des affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya a déclaré que l’hospitalisation de Ghali en Espagne « n’empêche pas ni perturbe les excellentes relations que l’Espagne entretient avec le Maroc, qui n’est pas seulement un voisin et un ami, mais un partenaire privilégié ».
Jusqu’à présent, à Rabat c’est le silence radio. Un silence qui ressemble au calme qui précède la tempête.
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