Par B. Chellali
« Je m’engage par devant Dieu et par-devant le Peuple à tout entreprendre, si je suis élu à la magistrature suprême, pour réaliser les attentes et les aspirations légitimes portées par le Hirak du 22 février pour un changement global et véritable à même de permettre à notre pays de se redresser et de prendre un nouveau départ et à notre peuple de vivre dans une Algérie démocratique et prospère, fidèle aux valeurs de la Révolution du 1er Novembre 1954, et o˘ tous les Algériens auront leur place « . Cet engagement du candidat Abdelmadjid Tebboune prend son essor depuis son élection à la tête du pays et ne laisse personne au bord du chemin car cet engagement est fondé sur les aspirations au développement d’une société vivable, plus juste, plus humaine, plus ouverte.
C’est cette voie-là, celle de la cohésion sociale, de la responsabilité, du consensus national que l’on retrouve grande lettre dans le programme politique en vigueur. Chemin faisant, le 12 juin prochain, le peuple aura le choix d’instaurer un processus irréversible. Les élections législatives de juin c’est parfaitement la logique de la démocratie participative permettant l’émergence d’institutions légitimes mises en relief par le peuple, une société performante sur le plan politique, économique et social, une société dans laquelle la flexibilité, la démocratie, la justice, l’invulnérabilité de l’unité nationale se développe à vitesse grand V.
Dans cet esprit si l’engagement du chef de l’Etat sert à quelque chose pour redresser le pays de sa précarité dans tous les domaines, c’est bien une interpellation au peuple à choisir sa destinée et non à subir, à maîtriser les évolutions de la Nation et non à constater, impuissant, les contraintes et les obstacles que d’aucuns tiennent à placer sur la voie de l’Algérie du futur et sur la voie du progrès pour tous. L’objectif et les grands axes fixés par le président Abdelmadjid Tebboune visent en premier lieu la stabilité nationale indispensable pour résoudre les difficultés, les contraintes cumulées pendant une vingtaine d’années. C’est parce que cette stabilité a manqué au pays que beaucoup d’efforts de construction nationale sont impératifs notamment que durant cette longue période la société algérienne a été divisée, fracturée, fragmentée, tout comme la démocratie devra être conquise pour donner davantage de fruits et de résultats.
Cette stabilité socio-politique commence à revenir particulièrement après l’avènement de la nouvelle Constitution amendée : une élection présidentielle libre et démocratique, un code électoral auquel l’ensemble de la classe politique adhère et fait consensus, la reprise économique revient sur des bases solides même si elle est encore timide au regard des conséquences de la chute drastique des prix du baril de pétrole à qui s’est ajoutée la pandémie du coronavirus (Covid-19) sans oublier les acquis du mouvement populaire. Le scrutin des législatives du 12 juin se veut un autre choix pour une société organisée par la démocratie et o˘ les citoyens ont pour la première fois le sentiment que leurs voix seront comptabilisées loin de la fraude électorale ou encore le bourrage des urnes qui ont été des phénomènes ayant permis le pouvoir de l’argent qui a dominé pendant une vingtaine d’années toutes les échéances politiques.
Ainsi la nouvelle loi organique relative au régime électoral a ouvert toutes les fenêtres de la démocratie pour qu’à tous les niveaux, les citoyens prennent en main leur destin et celui du pays, de dire leur mot sur la politique à suivre. En un mot, c’est la citoyenneté qui retrouve sa force et sa vigueur au sein même de la démocratie participative devant traduire la vie courante des citoyens. Rompre avec les pratiques du passé, c’est se battre pour une nouvelle conception de la gouvernance et rien ne pourra se faire sans cette voie afin d’accompagner les changements politique, économique, sociologique.
Le Maghreb, 22 avr 2021
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