Maroc : Poligone d’El Tarajal, d’une activité économique « fébrile » à une zone « désertique »

Caballas proposera à l’assemblée plénière la conception et la mise en œuvre d’un plan de reconversion, en comptant avec les propriétaires, qui comprend des projets intégrés dans le nouveau modèle de production que l’on entend mettre en œuvre à Ceuta.

Caballas ne sait pas comment ni quand la frontière entre Ceuta et le Maroc sera rouverte, mais ce qui est certain, c’est que le type d’activité qui était généré dans ces navires, le portage, le commerce atypique ou aussi appelé transfrontalier, a cessé d’exister. Les polygones de Tarajal sont passés d’une activité économique « fébrile » à une zone « désertique ».

Dans cette logique, la coalition proposera à la plénière de l’Assemblée la conception et la mise en œuvre d’un plan de reconversion des parcs industriels de Tarajal, avec le dialogue et la participation des propriétaires, et à partir du partenariat public-privé, pour relancer l’activité économique dans cette zone avec de nouveaux projets intégrés dans le nouveau modèle de production qui est destiné à mettre en œuvre à Ceuta.

Ceux de Mohamed Ali estiment que la Ville ne peut pas rester insensible à cette réalité, mais au contraire, doit trouver un moyen de  » réorienter  » ces infrastructures et de les mettre au service du  » nouveau modèle économique  » que Ceuta entend mettre en œuvre (industrie numérique, transition énergétique…),  » en comptant pour cela sur l’aide des propriétaires « .

La crise économique qui sévit dans la ville continue de préoccuper, tant les secteurs les plus conscients de la population que les partenaires sociaux et les institutions publiques. Pour Caballas est décourageant de voir comment progressivement incessante sont « fermeture » des locaux commerciaux, le déplacement d’une image de « déclin très difficile à digérer. Mais dans ce contexte général, souligne, « pour son volume », l’état actuel des Polygones de Tarajal. Ce qui était un noyau d’activité économique « fébrile », avec 230 bâtiments industriels fonctionnant « à plein régime », est devenu une « zone déserte dans laquelle personne ne circule », et dans laquelle un petit nombre d’entreprises (une vingtaine seulement, selon ses calculs) ouvre ses portes « sans grand espoir d’affaires ».

Une situation « irréversible

La coalition estime qu’il est clair que cette situation est « irréversible ». Face à cette situation, Ali s’interroge : « La Ville doit-elle rester impassible face à cette situation ? Il semble raisonnable que la Ville ignore l’existence de trois polygones de ces dimensions fermés à double tour ? La formation localiste reconnaît qu’il s’agit d’un domaine privé, mais il n’en est pas moins vrai que le développement économique « devrait toujours faire partie des priorités politiques dans la « capitale du chômage ». Dans les conditions actuelles, c’est une raison de plus.

El Faro de Ceuta, 19 avr 2021

Etiquettes : Maroc, Ceuta, Fnideq, El Tarajal, commerce informel contrebande, Espagne,

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