Après Rachad et les partisans de la terre brûlée en Algérie, lesquels ne désarment pas et ne semblent pas avoir abandonné leur projet de plonger le pays dans le chaos, d’autres preuves de l’implication des organisations affidées aux officines étrangères, comme cette association culturelle non agréée démantelée à Bab El Oued, Alger. Cette fois-ci, les services de sécurité ont démantelé une bande de propagande dans la capitale.
Composée de huit individus ces derniers étaient chargés de la confection de fake-news, et l’élaboration de banderoles prêtes à être déployées lors des marches de vendredi et mardi. Les animateurs du Hirak qui tiennent à lui préserver son caractère pacifique et rassembleur de toutes les composantes de la société algérienne, doivent se montrer vigilants car le danger de dénaturer le message du mouvement du 22 février et de pousser au pourrissement est vraiment présent.
L’histoire du printemps arabe et les dérives qu’il a provoquées sont une preuve que les organisations et les groupes qui ont été la cheville ouvrière dans la chute de Benali en Tunisie ou encore Hosni Moubarek en Egypte et Khadafi en Lybie, ont des liens d’intérêt avec les frères musulmans, les mouvements djihadistes ou encore les groupes pilotés par Israël et le Qatar qui ont servi de base logistique et de poste de commandement pour la subversion.
La cellule démantelée par les services de sécurité, avait des liens avec une représentation diplomatique à Alger. Les autorités algériennes devraient réagir car, l’ingérence d’une chancellerie étrangère dans ses affaires internes n’est plus ni moins qu’un acte belliqueux.
Les commanditaires des « printemps rabes», avaient comme objectif a premier de morceler certains pays arabes. Leur cible était l’Égypte, la Tunisie, et la Libye. Plonger ces pays dans le chaos était la première phase du plan du Grand Moyen Orient conçu dans le secret de laboratoires proches du Mossad et de la CIA. La seconde phase a permis la partition du Soudan, et la mise en faillite du Liban. Leur plan a par la suite ciblé la Syrie qui n’arrive toujours pas à sortir de la crise qui a mis en péril son intégrité territoriale.
L’Algérie est aujourd’hui la cible de tous les plans de déstabilisation. Ses ennemis, de l’intérieur comme de l’extérieur ont mobilisé toute leur logistique pour prendre en otage le Hirak, et en faire un moyen pour faire aboutir les desseins de Rachad qui, affirme vouloir un changement total en Algérie mais qui au final veut relancer son projet d’État théocratique, mis en échec grâce à la mobilisation citoyenne durant la décennie noire.
Les autorités algériennes qui tiennent aujourd’hui la preuve de l’implication d’une puissance étrangère dans les affaires du pays, ne doivent pas rester sans réaction. Elles doivent dénoncer cette ingérence et prendre les mesures qui s‘imposent en pareil cas.
Slimane B.
Le Courrier d’Algérie, 21 avr 2021
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