La nouvelle Algérie prend forme. Elle se décline dans le rôle moteur de la jeunesse et du mouvement associatif fondamentalement interpellé par les exigences du changement. A la veille des élections législatives, dédiées à l’émergence d’une élite jeune et compétente, une plus grande implication de la société civile et des universitaires dans la gestion des affaires publiques et la construction d’une économie performante est une nécessité vitale. L’enjeu est à la hauteur d’un engagement résolu de l’Etat qui a procédé à la création d’un observatoire national de la société civile et la mise en place d’un Haut-Conseil de la jeunesse.
Cette démarche a été confortée par un intérêt accru accordé à la capitalisation de l’élément humain dans le processus de relance. Tout naturellement, au Conseil des ministres présidé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, la formation d’une élite scientifique a constitué l’une des décisions phares. Le cap est mis sur la réalisation des écoles spécialisées de la technologie, des mathématiques et de l’intelligence industrielle.
Dans son intervention, le Président de la République a appelé à accélérer la cadence et à réunir toutes les conditions pédagogiques et juridiques pour l’avènement des nouvelles villes à Sidi Abdallah, particulièrement consacrée à la recherche technologique, et dans toutes les régions. Le défi de la formation intègre également la catégorie des personnes aux besoins spécifiques qui disposeront, dès l’année prochaine, d’une école nationale pour la formation des enseignants spécialisés dans l’apprentissage des sourds-mets, et d’un établissement hospitalier pour la prise charge des malentendants et des enfants autistes.
Forte de toutes ses compétences, la nouvelle Algérie se consacre à la valorisation de son patrimoine culturel et civilisationnel aux mains d’une génération de professionnels favorisée par la constitution d’un baccalauréat des Arts. Dans toute sa diversité et sa richesse, l’élément humain est le socle du changement. Mais, en priorité majeure, le dossier des concessions des voitures a été abordé par le Conseil des ministres. Deux décisions essentielles ont été prises par le Président de la République : l’affectation d’un quota de 15% aux véhicules électriques et l’importation d’une cylindrée ne dépassant pas les 1,6 litres. Au-delà, il est autorisé aux particuliers de recourir à une importation libre. Compétence et rationalisation des importations sont, donc, les caractéristiques principales d’une démarche pragmatique et hautement ambitieuse.
Horizons, 19 avr 2021
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