Gordon Gray, l’ancien ambassadeur américain à Tunis, entre 2009 et 2012, a-t-il eu un rôle dans les évènements du « printemps arabe », alors qu’il était en poste à Tunis ?
Pas étonnant, quand on voit comment il se permet, de nos jours, de voler au secours de ceux qu’il aurait, probablement, installé au pouvoir en Tunisie.
Il s’est, en effet, permis de critiquer, ouvertement, ce qui se passe en Tunisie, concernant le fait qu’il y ait eu pas moins de 8 chefs de gouvernements en dix ans, et qui n’ont pas réussi à tirer le pays de son ornière. Il s’est, même, permis d’accuser la présidente du PDL, Abir Moussi, d’être une partie du problème dans le pays, en assurant qu’elle est en train de mener de fréquentes protestations qui gênent le travail de l’ARP.
Il s’est, même, permis de la qualifier de démagogue, et de se plaindre qu’elle soit en train de rallier à sa cause beaucoup de tunisiens.
Une drôle de façon de s’ingérer ouvertement dans les détails de la politique interne d’un pays supposé souverain. Une façon qui laisse planer des doutes que ce qu’il aurait pu faire quand il était en poste à Tunis, durant le « printemps arabe », puisqu’il se permet de telles ingérences, maintenant qu’il est supposé être hors circuit !
Tunisie Numérique, 17 avr 2021
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