Une réplique de fusil d’assaut, des armes légères, plusieurs canons, deux pistolets Taser et une machette faisaient partie de l’arsenal saisi dans une usine espagnole qui produisait des armes imprimées en 3D, a annoncé dimanche la police.
Des agents ont effectué une descente dans l’atelier d’armes illégales de Santa Cruz de Tenerife, dans les îles Canaries, en Espagne, et ont arrêté le propriétaire, qui a été accusé de possession illégale d’armes et d’explosifs.
La première usine de ce type découverte en Espagne contenait également du matériel d’impression 3D en état de marche qui pouvait fabriquer des canons d’armes à feu en seulement deux minutes, a déclaré la police nationale espagnole dans un communiqué.
Il y avait aussi des manuels sur le terrorisme, la guérilla urbaine et comment fabriquer des explosifs à la maison à l’aide d’une imprimante 3D, ainsi que de la littérature sur la suprématie blanche et un étui de pistolet avec le symbole de l’armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale.
Une équipe spécialisée de chiens de la brigade anti-bombe TEDAX de la police a reniflé des substances chimiques qui pourraient être utilisées pour fabriquer des explosifs, selon le communiqué.
La police a également trouvé neuf chargeurs de munitions, deux silencieux, deux pièces pour canons de fusil et un moule en plastique pour fabriquer des déclencheurs, des viseurs et d’autres pièces d’armes légères.
L’opération a eu lieu le 14 septembre de l’année dernière mais est restée secrète sur ordre d’un juge, comme cela se produit souvent en Espagne, jusqu’à ce que la police soit autorisée à divulguer les détails dimanche.
Reuters, 18 avr 2021
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