A la veille de la célébration de la Journée du savoir » Youm El Ilm « , le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, a adressé un message à l’occasion rappelant que » notre peuple a décrété la date de disparition de l’érudit réformateur-rénovateur Cheikh Abdelhamid Ibn Badis Journée symbole de célébration du savoir et des savants consacrant cette tradition en phase éclairant un pan important de notre histoire. Il s’agit de cette période où notre érudit Cheikh et ses compagnons, hommes de savoir et de vénérations de la patrie, se sont dressés contre des plans coloniaux haineux visant à occulter l’identité nationale et à détruire ses fondements : la religion, la langue et le culture « .
Plus loin, le chef de l’Etat abordant la conjoncture actuelle que traverse le pays a mis en exergue la préoccupation du jour à savoir que : le processus démocratique est le choix de l’Algérie libre et souveraine. » Il compte en plus de la consolidation des fondements de la paix et de la sécurité, parmi les objectifs liés à l’intérêt suprême du pays que nous œuvrons à réaliser par la conjugaison des efforts de l’Etat, de la classe politique et des acteurs de la société civile « . » J’appelle en cette journée de la Mémoire nationale, la société algérienne, dans toute sa composante, à s’exprimer lors des échéances politiques à venir, en toute liberté et par les voies les plus civilisées qui soient pour le choix de ses représentants, à la lumière des défis internes et externes qui interpellent tout un chacun à faire prévaloir l’intérêt de la patrie au-dessus de tout différend et de toute considération étroite « . » A ce propos, je demeure confiant que les enfants de l’Algérie iront de l’avenir pour la pose de ce jalon important dans l’édification d’une Algérie nouvelle et que leur détermination ne saurait être entamée par les duperies de ceux qui se sont enlisés dans les méandres de la déstabilisation et de la division « .
A travers ce message, le président Abdelmadjid Tebboune a affiché toute sa détermination pour faire régner un climat politique et démocratique sain dépourvu de toutes arrière-pensées politiciennes. Une voie ouverte devant permettre aux politiques de solder leurs comptes avec l’Histoire et se mettre ensemble pour servir l’intérêt national. Toutefois, on ne peut pas manquer de déplorer un certain activisme rusé à travers une propagande expresse pour pouvoir s’en servir à bons comptes.
A ce sujet, le chef de l’Etat s’est dit demeuré confiant que » les enfants de l’Algérie iront de l’avant pour la pose de ce jalon important dans l’édification d’une Algérie nouvelle et que leur détermination ne saurait être entamée par les duperies de ceux qui se sont enlisés dans les méandres de la déstabilisation et de la division « .
Tout en envoyant des signaux forts et dissuasifs pour tout le monde, le premier magistrat du pays cherche à » assécher » dans les esprits de certains les graines de la haine, de la rancune et de l’animosité en permettant aux Algériens de solder leurs comptes avec l’histoire et se remettre ensemble dans le sens de la bonne marche de la cohésion nationale.
En mettant l’accent sur le choix démocratique irréversible, le chef de l’Etat met en relief tous les espoirs et leurs appréhensions favorables pour la réussite totale des prochaines élections législatives où seul l’électeur aura son mot à dire en toute liberté et démocratie pour choisir ses représentants. L’autre but est aussi de consolider la confiance du citoyen dans ce processus et en parallèle de barrer la route à un certain activisme politicien d’actualité depuis quelque temps distillé à la société par les partisans de la déstabilisation et de la division à savoir un même discours, une même propagande » effrayer » le citoyen pour l’amener à soutenir des objectifs à desseins. En effet, ce qui se passe à l’intérieur du Hirak depuis quelques semaines n’est tout autre qu’une dérive de plus qui étonne, jalonnée de fausses coalition, d’accords de circonstance dans les coulisses, de volte-face, de fausses sorties et qui, finalement aboutissent par lasser les plus patients des Algériens.
Autrement dit, c’es un sentiment de dégoût qui se fait sentir et pas seulement chez les jeunes qui tardent à voir d’aucun se » politiser » au sens propre du mot pour servir l’intérêt suprême de la Nation. Ce qu’il y a de plus symptomatique dans ce qui se passe dans l’arène du Hirak, c’est l’évolution même des contradictions, des conflits qui opposent les uns aux autres. Certains, en quête de sensationnel fabriquent des » brouillards » dans la finalité d’affaiblir la portée des élections législatives du 12 juin prochain et malheureusement pour eux, ils se dissipent grâce à la maturité et à la vigilance des citoyens qui sont déterminés à ne pas reculer et à faire de ce rendez-vous électoral une réelle victoire de la démocratie et de la participation massive au scrutin.
B. C.
Le Maghreb, 18 avr 2021
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