par Madjid Khelassi
Le foot national a un nouveau chef…et ce depuis jeudi soir. Et beaucoup d’encre a deja coulé sur l’intronisation du président du CRB.
En effet, il ne pouvait en être autrement pour cette «élection», vu que Amara Charaf Eddine, était le seul candidat à la succession de Kheiredine Zetchi.
Fait du prince ? Victoire à la Pyrrhus ? Couloir balisé du candidat des décideurs ? Ou retour à « confusion land », terre de prédilection des hommes de paille sous couvert du candidat idéal ?
Mr Yahi, président de la commission électorale, a eu beau montrer son dépit, voire son opposition à la candidature du président du CRB, avant et après son élection, rien n’y fit…Les jeux étaient faits avant son désappointement.
A qui profite le truisme ? Dans cette partie de poker menteur, je vous le donne en mille.
Zetchi, poussé vers la porte de sortie, doit souffler à pleins poumons. Car tout ceci échappe au sport et à ses idéaux.
Une flopée d’ex membres, de l’ex bureau fédéral, ont vite rallié le nouveau président du foot algérien…elle a de l’allure, cette coterie à la veste autoreverse, chez qui l’allégeance se fout du Nif.
Jeudi soir, dans un hôtel du Club des pins ( !), nous eûmes droit à un sketch sur le foot avec de vrais acteurs du mime…dans un bide qui pourrait s’intituler : chronique d’un simulacre assumé !
Il y’avait foule dans ce raout : poignées de main rite Covid , embrassades pour les plus téméraires , et communion de coalisés sur le dos du sport.
Les tables du f’tour (ramadan oblige) du Sheraton étaient sûrement bien garnies.
On a dû s’empiffrer jusqu’aux luettes, puis roter jusqu’aux micros, dans un vote, qui ressemble à «la grande bouffe» du film éponyme.
Curieux monde que celui de notre foot, où le dirigeant est souvent un parasite affamé. Et qui bifurque entre panse et danse…du ventre…en se foutant royalement de la morale sportive.
Et si Belmadi claquait la porte au nez de ce joli monde ?
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