Dans un communiqué publié ce jeudi, la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a annoncé la résiliation d’un contrat conclu en septembre 2012 avec la société britannique Petroceltic pour la recherche et l’exploitation d’hydrocarbures dans le bassin d’Isarène (1.100 km au sud est d’Alger), et ce, « dans le respect des clauses qui lui reconnaissent ce droit ».
« Petroceltic dont le taux de participation était de l’ordre de 75% à la signature du contrat, a réduit sensiblement sa participation par deux cessions successives de ses droits et obligations formalisées par des avenants. A la date de résiliation, ce taux était de 38,25% », a relevé en outre la même source.
La société britannique qui se dit très surprise de la décision unilatérale de Sonatrach, a fait savoir qu’elle allait contester cette décision en faisant appel à la justice dans le but d’obtenir réparation du préjudice subi qui s’élèverait à prés de 1 milliard de dollars (839 millions d’euros).
Rappelant que sa société a respecté ses engagements contractuels , le président de la firme britannique Angelo Moskov a même qualifié la décision de Sonatrach de « comportement hostile et déraisonnable » en indiquant qu’une telle mesure d’expropriation est digne d’un pays comme le Venezuela et non de l’Algérie. Et d’ajouter que cette décision s’inscrit en désaccord avec les efforts de l’Algérie pour attirer les investissements étrangers dans le pays.
Par ailleurs, et en vertu de la notification de résiliation, un délai est accordé à Petroceltic pour opérer le transfert des opérations pétrolières à Sonatrach, a fait savoir encore la compagnie nationale.
La Nation, 16 avr 2021
Etiquettes : Algérie, Sonatrach, Petroceltic,