Anis Hanachi, 29 ans, était poursuivi pour « association de malfaiteurs terroriste en vue de commettre des crimes d’atteintes aux personnes ».
Le 1er octobre 2017, deux cousines avaient été tuées, devant la gare Marseille-Saint-Charles, aux cris d' »Allah Akbar ». Laura Paumier, étudiante à Lyon, était venue visiter Mauranne Harel. Toutes deux avaient 20 ans. Leur assaillant avait été abattu dans la foulée par des militaires de l’opération Sentinelle.
On apprend ce mercredi que le seul mis en examen dans cette affaire, Anis Hanachi, Tunisien, frère du meurtrier, a bénéficié mercredi d’un non-lieu dans l’enquête sur cet attentat djihadiste, rapporte France inter.
Il purgera une peine de prison en Tunisie
Anis Hanachi, 29 ans, était poursuivi pour « association de malfaiteurs terroriste en vue de commettre des crimes d’atteintes aux personnes ». Il lui était, selon nos confrères de La Provence, une idéologie du djihad armé et sa présence en Syrie courant 2013 et 2014 mais aussi d’avoir séjourné à Toulon juste avant l’attaque perpétrée par son frère Ahmed, à 60 kilomètres de là, et d’avoir filé dès le lendemain du drame vers l’Italie où il sera interpellé une semaine plus tard ».
Anis Hanachi doit être désormais libéré après trois ans et demi de détention provisoire puis extradé vers la Tunisie, où il a été condamné en son absence en 2018 à douze ans de prison pour « des faits en lien avec une activité terroriste », selon l’ordonnance des magistrats.
Vosges Matin, 14 avr 2021
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