Le président de la fédération royale marocaine, Faouzi Lekdjaa, poursuit sa sale campagne contre l’Algérie. Il va même jusqu’à semer la zizanie en tentant de faire croire que les représentants de la FAF, à leur tête l’ ex-président de cette instance, Kheïreddine Zetchi, ont voté, lors de la récente assemblée générale de la CAF, en faveur de la proposition marocaine portant sur l’amendement de l’article 4 des statuts de la première structure footballistique continentale. Ledit article, qui a été amendé grâce à un travail dans les coulisses accompli par les Marocains, interdit désormais à toute fédération nationale de postuler à intégrer la CAF tant que le pays qu’elle représente n’est pas membre de l’ONU.
Evidemment, cet amendement vise la fédération de la République du Sahara occidental, dont une grande partie de son territoire est toujours occupée par le Maroc. Fawzi Lekdjaa n’a pas bien sûr dit la vérité dans ce dossier, puisque Zetchi et ses accompagnateurs lors du congrès de la CAF tenu à Rabat, ont nié en bloc de telles supputations, affirmant avoir voté non au projet marocain.
Il faut dire que dans ses propos rapporté par un journal marocain, Lekdjaa a reconnu qu’il avait fait face à une opposition farouche de la part de la FAF pendant de longues années. Il a même relevé que l’instance footballistique algérienne, sous l’ère de son ancien président, Mohamed Raouraoua, avait une influence importante sur les décideurs au niveau de la CAF, ce qui avait du reste fait échouer tous les plans des Marocains.
Autres temps, autres mœurs, puisque Lekdjaa, grâce à son jeu troublant, a réussi à se faire un poids au sein de l’instance continentale, notamment depuis l’intronisation du Malgache, Ahmad Ahmad, aux commandes du football continental. Il avait réussi à tisser des rapports privilégiés avec le successeur d’Issa Hayatou, en recourant même à des pratiques douteuses. Cela s’est vérifié, il y a quelques mois, lorsque le Malgache a été suspendu par la FIFA, non sans qu’il ne soit impliqué dans des affaires de corruption.
On ne sait d’ailleurs pas comment le patron du football marocain a échappé à l’épée de Damoclès de la FIFA, d’autant qu’il était impliqué directement dans ces affaires, vu qu’il détenait les clés de la trésorerie de la CAF.
Hakim. S
Le Courrier d’Algérie, 13 avr 2021
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