SONATRACH vient de lancer une consultation en vue de préqualifier ses futurs fournisseurs en pièces de rechange.
On ne peut que s’en féliciter et féliciter la direction de la compagnie nationale.
Personnellement, j’y voit le signe de l’engagement de la direction à favoriser le contenu local.
Ceci se traduira forcément, pour SONATRACH, par la création et le développement d’un réseau de fournisseurs et sous-traitants algériens, ce qui contribuera à réduire les coûts des achats.
La proximité des PME algériennes permettra aussi de développer des échanges mutuellement profitables en termes de solutions techniques. Les services commanditaires et les sous-traitants auront plus de latitude de parler de leurs problématiques respectives, de trouver ensemble des solutions faisables et rentables et de développer en commun leurs compétences collectives.
Les entreprises algériennes aussi, auront l’opportunité de travailler avec la compagnie nationale, qui affiche un plan d’investissement ambitieux. Ce qui leur permettra de sécuriser leur plan de charges pour les années à venir, d’envisager de nouveaux investissements et de développer leurs capacités.
Et au final, c’est l’Algérie qui gagne.
Parce que tout ce qu’on produira ici en Algérie, ce sont autant d’emplois créés pour les enfants de ce pays, et ce sont, aussi, autant d’expériences acquises sur la courbe d’apprentissage de l’accès à la technologie.
Reste maintenant, à tous les grands donneurs d’ordre chez nous de prendre l’exemple sur la SONATRACH. Et s’engager sérieusement en faveur du contenu local.
Reste, aussi, le plus important, que les PME algériennes s’engagent durablement dans une démarche qualité pour donner confiance en leur capacité à fournir constamment des produits conformes aux exigences, dans les délais prescrits et au meilleur coût.
Les donneurs d’ordre pourront aider les PME en éditant, et en communiquant, des référentiels d’assurance qualité qui serviront de guide pour les entreprises nationales dans la planification et la mise en œuvre de leurs systèmes de management de la qualité.
C’est à travers ce process que l’on pourra reprendre l’industrialisation du pays. Ce rêve que des générations entières ont caressé des décennies durant, et qui n’auraient jamais abandonné.
C’est le défi algérien. On peut le relever. Ensemble. Nous réussirons.
Parce que nous, condamnés à réussir.
Le Chiffre d’affaires, 10 avr 2021
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