Algérie : Risque de régénération des activistes de Rachad à Bouira

La révolution du 22 février née d’une mobilisation citoyenne extraordinaire, a fait sortir des activistes islamistes-extrémistes de leur tanière. Ce n’est un secret pour personne, le mouvement islamiste Rachad dont les principaux animateurs et dirigeants sont basés à l’étranger est non seulement un danger pour un État souffrant déjà de son immobilisme tant sur le plan économique et politique, mais surtout pour une nouvelle génération cherchant à asseoir une démocratie sur des bases solides.

En Kabylie, le danger islamiste est réel. À titre de rappel, le mouvement Rachad interdit en Algérie est classé dangereux par les services de sécurité, et ce, par apport à son projet dangereux mais surtout de l’implication et l’appartenance de deux de ses responsables, à savoir l’ancien dirigeant du FIS, l’extrémiste Mourad Dhina qui résidait depuis plusieurs années en Suisse et Mohamed Larbi Zitout, également du FIS dissout.

C’est sur les réseaux sociaux que certains affidés et partisans du mouvement Rachad activent. Véhiculant des messages haineux à toute voie libre, les partisans du chef de file du mouvement Rachad à la solde d’Ankara et Doha ont trouvé leur terrain favori.

À Bouira, pour ne citer que le cas de cette région située à 120 km à l’est de la capitale Alger, où le harcèlement judiciaire et policière à l’encontre des militants et Journalistes engagés pour une Algérie plurielle et à un État de droit continue, les «activistes islamistes» font la loi sur les réseaux sociaux.

L’insulte ciblant des militants et toute personne en désaccord «avec leur projet» est leur sport favori. La question qui mérite d’être posée est les intentions politiques de ces «animateurs», peinant à mobiliser ses foules sur les réseaux sociaux.

Dans cette ville, des militants dudit mouvement, ne cachent même leur appartenance. Le Hic, et que certains activaient dans le passé au sein des partis au projet démocratique. Ils étaient même présents aux premières lignes des marches du mouvement populaire du 22 février, brandissant parfois des pancartes sur lesquelles sont portés des messages appelant à une Algérie démocratique.

Certes, ils tentent de véhiculer leurs messages portant de la haine et opposant au projet d’un État de droit, il ne faut pas oublier surtout que ces affidés constituent un véritable danger.

L’avant-garde, 6 avr 2021

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