Les renseignements français auraient été informés le 1er avril par leurs homologues marocains de l’imminence d’une attaque terroriste dans le sud de la France, visant une église. Une épée aurait été envisagée pour décapiter des fidèles. Selon la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) marocaine, Rabat «a transmis, le 1er avril 2021, aux services de renseignement intérieur et extérieur français (DGSE-DGSI), des informations précises concernant une citoyenne française d’origine marocaine, qui préparait une opération terroriste imminente visant un lieu de culte en France».
Selon la MAP, qui relaie des propos du porte-parole de la DGST, les autorités françaises ont ensuite procédé, les 3 et 4 avril, «à des opérations d’interpellations et de saisies ayant permis de neutraliser les risques de ce projet terroriste». Celui-ci aurait été piloté par une femme qui aurait reçu l’aval de du groupe terroriste Daesh et aurait dû prendre pour cible une église. Toujours selon la même source, il aurait s’agit d’un attentat suicide, utilisant une «épée» pour «tuer» et «mutiler» des chrétiens. Dans la nuit du 3 au 4 avril, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a interpellé cinq femmes sur la base d’éléments laissant craindre une action violente, selon des informations de l’AFP qui cite une source proche de l’enquête. D’après Le Point, ces interpellations ont été réalisées «dans le quartier populaire de La Dévèze», au sud-est de Béziers (Hérault). L’hebdomadaire a également indiqué, citant une source locale, que ces femmes «étaient connues pour être radicalisées et, concernant certaines d’entre elles, pour avoir visionné des vidéos [de Daesh]».
RT, 7 avr 2021
Etiquettes : Maroc, France, lutte antiterroriste,
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