Les islamistes intégristes, réputés opportunistes, qui profitent des moindres occasions s’offrant à eux, jouissent également d’une phénoménale capacité d’organisation ainsi que de fonds quasi-inépuisables. L’apparition du « Hirak » en Algérie, en signe de rejet catégorique du projet de cinquième mandat au profit de l’ex-président, a été pour cette mouvance une occasion en or de prendre une fantastique Revenge sur leur destin contrarié durant les années 1990.
Face à la démission et à la dispersion du camp dit démocrate, une voie royale s’ouvre en effet devant eux dans cette course au pouvoir. Les islamistes intégristes, en poursuivant cette quête, se montrent prêts à s’allier avec le diable lui-même. Ici, on parle des services secrets turcs, dont on connaît le rôle majeur et destructeur en Syrie, avec leur soutien à Daesh, ennemi juré des démocrates-républicains kurdes.
Ainsi, selon une note confidentielle française, « des cadres du mouvement islamiste algérien Rachad ont discrètement été reçus par le MIT (services secrets turcs) à Antalya et Istanbul. Les émissaires de Rachad se sont vus promettre une aide financière et logistique pour renforcer leurs actions de propagande ».
la même note ajoute que « Leurs hôtes turcs les ont notamment mis en contact avec d’autres dissidents islamistes arabes qui dirigent des médias émettant depuis la Turquie, parmi lesquels le libyen Ali al-Salabi, le patron de la chaîne de télévision Aharar Libya, et l’égyptien Ayman Nour, le principal actionnaire d’al-Sharq TV ».
L’internationale islamiste, qui renait de ses cendres, croît et se développe avec l’appui très intéressé de ces barbouzes qui ne veulent pas que du bien à l’Algérie. Le complot, dont parlent beaucoup de nos responsable, n’est pas qu’une simple vue de l’esprit. Selon la même note, Mourad Dhina et Mohamed Larbi Zitout, deux éminents dirigeants de Rachad, ont par ailleurs eu des contacts avec l’entourage proche d’Azmi Bechara, conseiller spécial de l’émir du Qatar et parton la chaîne de télévision al-Araby basée à Londres.
L’objectif de ces démarches serait de lever des fonds en vue de lancer une chaîne de télévision pour relier le discours de Rachad, qui sera basée à Londres ou à Istanbul. L’infiltration du hirak par des services de renseignements étrangers, et par des ennemis jurés de l’Algérie, s’est largement accélérée et amplifié à la faveur du retour en force des marches hebdomadaires des vendredis et mardis.
Visiblement impatientés par les mesures hardies prises par le président de la République, parfaitement en phase avec le peuple, ces adversaires et ennemis jurés de l’Algérie semblent avoir changé de tactique et de fusil d’épaule. Leur infiltration du hirak, devenue criarde désormais, se cristallise nettement à travers des slogans particulièrement hostiles à l’institution miliaire. Ces slogans, portant l’estampille de l’ex-FIS remettent au goût du jour la sordide et obscène question du qui tue qui.
Désormais, absoudre et dédouaner les terroristes de leurs odieux crimes ne leur suffit plus. C’est s’en prendre aux institutions de l’Etat algérien qui représente leur actuel « plan de charge ». Le complot contre l’Algérie, à commencer par son propre peuple, vise en premier lieu l’institution militaire, car c’est grâce à notre armée, avant tout populaire, proche du peuple et digne héritière e la glorieuse ALN, tombe définitivement son masque.
C’est l’ANP, en effet, qui avait permis à l’Algérie de rester debout, de traverser stoïquement toutes les tempêtes et d’empêcher que les institutions de l’Etat ne soient carrément dissoutes en pertes sans profits. Les services de renseignements marocains, tenus de main de fer par Abdellatif Hammouchi et Yacine Mansouri, ont récupéré ce qu’ils pensent être des « ténors du hirak ».
Il s’agit de Mustapha Bouchachi, Karim Tabou, Larbi Zitout, Saïd Sadi… ces joyeux lurons, sans doute pressés par le temps, et amenés à obéir à leurs maitres du jour les yeux fermés, ne cachent plus leur fil à la patte. Leurs accointances avec l’intégrisme islamiste relèvent en effet du secret de polichinelle. Durant les années 1990, quand l’Algérie se battait seule contre l’hydre terroriste, au prix d’énormes sacrifices le Maroc avait fait pire que nous tourner le dos, en fermant ses frontières terrestres avec notre pays. Il avait en effet accordé asile, aides et assistance aux criminels et sanguinaires du GIA.
Le défunt roi Hassan II avait clairement annoncé la couleur en disant qu’il voulait faire de l’Algérie un laboratoire grandeur nature ».
Mohamed Abdoun
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