L’arrestation par la police, d’un mineur (S.C) samedi dernier, lors d’une « manifestions non autorisée » à Alger a donné lieu à une polémique sans fin.
Après la DGSN qui avait expliqué les tenants de l’affaire depuis son début dans un communiqué suite à la diffusion d’une vidéo sur des réseaux sociaux dans lesquelles des policiers sont accusés d’avoir « maltraité » un adolescent, c’est au tour du procureur de la République prés la Cour d’Alger de rappeler ce lundi soir en premier lieu que le garçon de 15 ans, qui a été interrogé «en présence de sa mère » concernant des accusations « d’attroupement sur la voie publique », a été « examiné par deux médecins légistes ».
« La victime ne comporte pas la notion d’un acte contre nature », est-il écrit dans le rapport qu’il exhibe devant les journalistes.
Convoqué par les services compétents afin de «déterminer » les responsabilités, le mineur en question, affirme aux dires du Procureur de la République qu’il n’a jamais été question de maltraitance.
« Le seul geste incommodé dont j’ai été victime, c’est d’avoir été bousculé avec un talkie-walkie avant de m’emmener au commissariat de police», raconte le garçon, dont les propos sont rapportés par le procureur de la République.
Quant à la maman (à la garde de son enfant après le divorce de ses parents), toujours selon le procureur de la République n’avait pas été au courant du déplacement de son fils sur Alger pour prendre part à la manifestation en question.
« Elle n’a été tenue informée que par la suite lorsqu’elle reçoit un appel téléphonique de la part de services de la police lui faisant part de l’arrestation de son fils », précise-t-on de même source.
Selon le procureur de la République, le père de l’enfant, a de son côté décidé de porter plainte contre tous les individus ayant entrainé son fils dans toute cette mésaventure.
Algérie Breve News, 6 avr 2021
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