« Il est dur d’échouer, mais il est pire de n’avoir jamais tenté de réussir. » Cette pensée de l’ancien président des Etats-Unis, Franklin Delano Roosevelt semble être une réalité que certains ne doivent pas occulter. En effet, après avoir accumulé un large répertoire d’échecs, les ennemis de la Patrie n’ont à présent aucune autre issue que de se soumettre à la Loi et surtout de se convaincre que la sécurité interne et externe de l’Algérie est entre de bonnes mains. Preuve en est, cinq personnes qui projetaient d’organiser des actes terroristes dans les villes de Tizi-Ouzou et Béjaïa, durant les marches du Hirak (mouvement populaire), ont été arrêtées, a indiqué, mardi, un communiqué du parquet d’Azazga (Tizi-Ouzou).
Le parquet d’Azazga informe l’opinion publique que ces individus ont été interpellés » sur la base d’éléments objectifs obtenus suite au traitement d’une affaire de » détention d’armes de guerre et d’explosifs en vue de leur utilisation dans des actes terroristes », dont les faits remontent à la mi-mars courant « , a-t-on ajouté de même source. » Suite à l’exploitation de renseignements parvenus aux éléments du service régional de la police judiciaire de la sécurité militaire de l’Armée de la 1ère Région militaire, faisant état de l’existence d’un plan pour l’organisation d’opérations terroristes au véhicule piégé, au cœur du Hirak dans les villes de Tizou-Ouzou et Béjaïa, une enquête a été ouverte et à permis l’identification des 5 mis en cause dans cette affaire « , a-t-on précisé…, âgés entre 36 et 51 ans, originaires des wilayas de Bouira et Tizi-Ouzou, a-t-on souligné dans le même communiqué.
Des armes de guerre, à savoir un fusil à pompe de marque Scorpion, un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov, un pistolet, des munitions et divers appareils électroniques, ainsi que deux véhicules, ont été saisis dans le cadre de cette affaire « , a-t-on indiqué.
Les détails fournis par le communiqué du parquet d’Azazga, le transfert du dossier devant le juge d’instruction pour des » délits d’actes terroristes » ne souffrent d’aucune équivoque qu’il s’agit d’une tentative criminelle visant le Hirak dans le but de provoquer son dérapage à d’autres fins. Il s’agit bien d’opérations terroristes à l’aide du véhicule piégé visant le cœur même du Hirak dans les villes de Tizou-Ouzou et Béjaïa ; Une infiltration pour mettre en relief les vieilles ficelles extrêmes des radicaux de la déstabilisation de l’Algérie cible plus que jamais de parties insidieuses, internes et externes suscitant la fitna et le chaos. Le recours à ce mode opératoire mené par des malfaiteurs engendre des effets pervers qui sont de nature à détourner le Hirak de sa finalité et à étouffer ses prétentions de démocratie et de justice restauratives.
Faute d’un Hirak homogène, bien encadré et exprimant ses revendications d’une même voix, les manifestations de rue courent le risque d’être » corrompues » à des fins socio-politiques ou de manipulation des jeunes en particulier. Face à ces tentatives ayant pour objectif de désorganiser le Hirak, l’enjeu principal consiste à encadrer et réguler les modes alternatifs qui relèvent de la pacification plutôt que de chercher à les violer ou à les bannir de l’expression populaire.
Une expression populaire démunie de manipulation car le succès de la phase politique actuelle que traverse le pays dépend essentiellement d’un volontarisme populaire, de l’appui de la société civile aux forces de sécurité pour venir à bout de tous les pyromanes, afin de produire une réflexion théorique et empiriquement ancrée dans la société. Les phénomènes de » délinquance » politique évoluent à un rythme tel que la réponse doit être collective.
Redonnant tout son sens à la défense nationale, la sécurité militaire, les autres services de sécurité veillent au jour le jour à produire des normes pour redéfinir les contours d’une phase propre à la société, à un moment donné de son histoire. La société vit dans une situation politique très violente, instrumentalisée à coup de discours douteux, entretenus en permanence par une caste d’individus obnubilés par la stabilité du pays.
Un mythe produit par certains amnésiques qui n’ont trouvé de mieux que de s’attaquer aux forces de sécurité, la sécurité militaire en particulier. Les propos injurieux, irresponsables portés à ce service sécuritaire, colonne vertébrale du pays visent à salir sa réputation. Les slogans exprimés ont finalement prouvé qu’il s’agissait d’une » tradition » dans le travail de sape des intégristes et autres faux démocrates appelant à la désobéissance civile et au désordre public. En somme une manœuvre de déstabilisation des institutions essentielles et au bon fonctionnement de la République.
Avec la mise hors état de nuire du groupe projetant d’organiser des actes terroristes dans les villes de Tizi-Ouzou et Béjaïa, la sécurité militaire est dans sa mission légitime et son action s’inscrit en continu dans le cadre des valeurs républicaines lui assignant son rôle de renseignements et d’investigation surtout lorsqu’un cap de complot contre le pays est franchi et pesant une lourde menace concernant la préservation de la paix civile dans la société.
B. C.
Le Maghreb, 1 avr 2021
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