Les travaux des Assises nationales sur l’économie de la connaissance ont pris fin, mardi, à Alger, par des recommandations soulignant la nécessité d’une « évaluation rigoureuse » des résultats de la mise en œuvre sur le terrain des résultats de cet événement, qui constitue un « vrai début pour créer une économie forte ».
La clôture des assises, qui se sont déroulées durant deux jours au Centre international des conférences (CIC), sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et dont l’ouverture a été supervisée par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a été marquée par la présentation des plus importantes recommandations qui ont porté sur la nécessité d’élaborer une stratégie nationale pour jeter les bases d’une économie de la connaissance et par des interventions des présidents du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Rédha Tir, et du ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-up, Yacine El Mahdi Oualid.
A cet égard, M. Tir s’est engagé auprès des participants à assurer un « suivi continu » afin de contrôler l’étendue de la mise en œuvre des recommandations, soulignant que « l’évaluation sera rigoureuse pendant l’assemblée générale du CNESE, qui se tiendra prochainement », soulignant la possibilité de » convoquer des ministres et des organismes publics » pour les auditionner sur l’étendue de la mise en œuvre des recommandations de ces assises, qui, selon lui, sont « un véritable départ pour jeter les bases d’une économie de la connaissance en tant que véritable modèle pour créer une économie de marché en Algérie ».
Il a demandé « aux responsables des administrations et des entreprises économiques d’assumer leurs responsabilités dans le cadre de la mise en œuvre sur le terrain des recommandations des experts et d’éviter tout ce qui est préjudiciable au processus ». M. Tir a affirmé que le Conseil inclura lors de sa prochaine assemblée des experts parmi les participants aux assises, annonçant la création d’un « espace de dialogue pour une consultation continue sur les mécanismes de mise en place d’une économie de la connaissance ».
Le Maghreb, 1 avr 2021
Etiquettes : Algérie, économie de la connaissance, économie du savoir, économie,