Selon l’agence espagnole EFE, le président de l’Agence marocaine des énergies renouvelables (MASEN), Mustapha Bakkoury, a été interdit de quitter le territoire marocain, ont rapporté aujourd’hui les médias marocains.
M. Bakkoury se rendait hier de l’aéroport de Casablanca à Dubaï, dans le cadre des préparatifs de l’exposition universelle qui se tiendra dans la ville émiratie, lorsqu’il a été informé de cette décision, ont rapporté les médias marocains.
Selon « le360.ma », proche du Palais, la décision judiciaire est liée à une enquête ouverte sur la gestion de Masen, l’agence qui gère les ambitieux projets d’énergie renouvelable lancés ces dernières années par le pays.
Aucune source officielle n’a pour l’instant confirmé l’information.
M. Bakkoury a occupé plusieurs postes publics au cours de sa carrière – il a été président de la région de Casablanca – et a présidé le Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM) au cours de la dernière décennie.
Le Maroc est plongé dans un plan de développement des énergies renouvelables, principalement le solaire (solaire thermique et photovoltaïque) et l’éolien, avec la construction de plusieurs complexes de différentes tailles, dont la centrale solaire de Ouarzazate, déjà opérationnelle et d’une capacité de 580 MW, et le parc éolien récemment ouvert à Midelt, d’une capacité de 210 mégawatts.
Dans ce « plan vert », le gouvernement marocain vise à ce que 52 % du « mix énergétique total » soit d’origine renouvelable d’ici 2030.
Cependant, en octobre dernier, le roi Mohammed VI a attiré l’attention sur les « retards » constatés dans la mise en œuvre de plusieurs projets renouvelables, tout en appelant à la mise en œuvre de ce plan énergétique dans les délais prévus.
Avec Swissinfo, 30 mars 2021
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