La nouvelle Algérie se prépare pour le rendez-vous marquant du 12 juin. Dès la convocation du corps électoral, le processus est entré dans sa phase active, pour permettre la tenue d’un scrutin transparent et régulier, une expression libre des citoyens et une participation à la hauteur des attentes véhiculées par le changement de mode de gouvernance.
«Le mode de scrutin a mis en place toutes les garanties au profit de l’électeur pour dessiner les contours de la carte politique du pays», a estimé le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Charfi.
Dans cette compétition équitable, les chances de réussite se déclinent dans la dynamique positive, nettement perceptible dans le retrait de 1.000 formulaires de candidature, dont 300 par les candidats indépendants, et l’ouverture du dialogue avec la classe politique, majoritairement acquise à cette démarche consensuelle significative de la volonté de favoriser une nouvelle politique inclusive qui rejette la division et l’exclusion, a souligné le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, dans un entretien accordé au journal électronique «Djalia-dz».
Le défi du renouvellement des institutions nationales passe nécessairement par une participation conséquente des jeunes et de la société civile, confortés dans leur statut de partenaires de l’Algérie nouvelle.
Outre un cadre d’expression idoine inhérent au lancement dans les plus brefs délais de l’observatoire national de la société civile et la mise en place du Haut Conseil de la jeunesse, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, en Conseil des ministres, de procéder à la gratuité des salles, des affiches publicitaires et des frais d’impression au profit des jeunes. Ils sont appelés à s’impliquer dans la détermination d’un avenir démocratique et sortir de la période de marginalisation, la participation efficiente dans la vie politique et la gestion des affaires publiques. Et, en toute impartialité, l’ANIE, forte de l’expérience de la présidentielle du 12 décembre 2019, reconnue crédible par les candidats et les observateurs, se voit également doter de tous les moyens financiers et matériels pour accomplir dans les meilleures conditions ses missions constitutionnelles de surveillance et de contrôle du processus électoral. La bataille de la légitimité institutionnelle peut commencer.
El Moudjahid, 24 mars 2021
Tags : Algérie, élections législatives, démocratie, transparence,
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