La révision exceptionnelle des listes électorales a pris fin. Cette étape importante constitue un pas important qui nous rapproche davantage du rendez-vous décisif du 12 juin. L’opération d’assainissement du fichier électoral représente un autre gage de transparence et de crédibilité dans une compétition qui s’annonce prometteuse.
Jusque-là, le retrait de près de 700 formulaires de candidature, dont près de 300 par les candidats libres, sont des indicateurs d’une participation forte à hauteur des enjeux d’une véritable démocratie, fondée sur le libre choix des citoyens et d’une représentativité réelle dans des institutions légitimes. «Le nouveau mode de scrutin a mis en place toutes les garanties au profit des électeurs pour dessiner les contours de la carte politique», a affirmé le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Charfi, prêtant, jeudi dernier, serment avec les membres du Conseil de la nation.
Dans des élections qui feront date, toutes les garanties de régularité et d’équité ont été accordées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, déterminé à œuvrer à la consolidation de la légitimité institutionnelle et constitutionnelle. La constitutionnalisation de l’Anie et le renforcement de ses prérogatives, inhérentes aux missions de surveillance et de contrôle des sources de financement, confortent le processus électoral.
A la faveur d’une expérience acquise lors de la présidentielle incontestée, l’Anie est le garant de la transparence, de l’impartialité et de l’égalité des chances, tributaire de la volonté de bannir toute influence sur le déroulement du scrutin et la participation massive de la jeunesse et la société civile, encouragées et soutenues par l’Etat, pour faire entendre leurs voix et s’imposer sur la scène politique.
Dans cette perspective, en Conseil des ministres, le Président de la République a ordonné de mettre tous les moyens matériels financiers à la disposition de l’Anie pour l’accomplissement de ses missions constitutionnelles dans les meilleures conditions. Les signes de renouveau, attestés par la prise de conscience démocratique et l’engagement de l’Etat de favoriser une compétition intègre et ouverte, interpellent une élite compétente, parmi les jeunes universitaires et les membres de la société civile, en levier du changement incontournable.
La mise en place impérieuse de l’Observatoire national de la société civile et la maturation du Haut-Conseil de la jeunesse participent d’une démarche qui vise à permettre la formation et l’accès aux responsabilités publiques des nouveaux acteurs érigés en piliers de la nouvelle Algérie.
Horizons, 23 mars 2021
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