Le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer, a indiqué avant-hier que les parties qui ont tenté d’instrumentaliser le 2e anniversaire du Hirak populaire «ont échoué et essuyé un sévère revers de la part du peuple algérien», qui a célébré cette date «de manière pacifique et civilisée». Dans un entretien accordé au site Shihab Presse, M. Belhimer a rappelé que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a décrété le 22 février «Journée nationale de la cohésion entre le peuple et son armée pour la démocratie» au service du «développement, de la souveraineté nationale et du renforcement du front intérieur de l’Etat national». Un Etat national «dont l’Armée Nationale Populaire (ANP) est la colonne vertébrale», a-t-il souligné affirmant que «ceux qui misaient sur l’échec de cette démarche en instrumentalisant le 2e anniversaire du Hirak populaire ont échoué et essuyé un sévère revers après la célébration de cet anniversaire par le peuple de manière pacifique et civilisée, comme ce fut le cas il y a deux ans».
Pour M. Belhimer, la Journée nationale de la cohésion entre le peuple et son armée «symbolise la rupture avec la période de gestion anarchique et irresponsable, pour une consécration de l’exercice par le peuple de sa souveraineté dans la prise de décision et le contrôle des performances des institutions, dans le cadre du processus constitutionnel». Soulignant «l’ouverture des institutions de l’Etat à toutes les composantes», il a ajouté que les bureaux des responsables sont, depuis l’accession de M. Abdelmadjid Tebboune à la magistrature suprême du pays, «ouverts à tous les partenaires et aux citoyens dans le cadre de la concertation et du dialogue permanents». «L’Etat d’institutions se construit par les bras de tous pour barrer la route aux prédateurs de la patrie à l’affût d’une quelconque opportunité, comme la défaillance d’un secteur ministériel afin de saper le Gouvernement ou discréditer tous les efforts déployés par l’Etat», a-t-il estimé. Le Gouvernement «est composé de cadres algériens chargés de gérer des portefeuilles conformément au programme du président de la République élu par le peuple», a ajouté le ministre, relevant que «la conjoncture dans laquelle intervient le Gouvernement est la plus difficile qu’a eu à traverser notre pays, du fait des répercussions de la crise sanitaire qu’a impliquée la Covid-19».
«Si certains ont réussi leurs missions et su gérer leur secteur malgré la difficulté de la tâche, d’autres n’ont pas été, pour le moins que l’on puisse dire, à la hauteur des attentes du chef de l’exécutif», a ajouté le Porte-parole du Gouvernement. S’agissant du traitement réservé par les médias nationaux aux défis extérieurs, le ministre de la Communication a fait savoir que «la presse nationale n’a jamais manqué d’être aux côtés de son Etat et s’est montré, à chaque fois, imprégnée des valeurs et principes de la Glorieuse guerre de Novembre». «Le niveau du débat et les critiques à l’adresse de certains responsables sur les pages d’information et les espaces électroniques ne sont pas sortis du cadre professionnel et déontologique», a-t-il estimé, relevant néanmoins «des tentatives de parasitage émanant de sources suspectes dont les objectifs et les arrière-plans sont bien connus».
Dans le même ordre d’idées, M. Belhimer a fait remarquer que «lorsqu’il s’agit d’un danger menaçant la sécurité nationale, les algériens se dressent toujours comme un seul homme et réunissent leurs forces pour relever les défis». Le secteur de la Communication, a-t-il soutenu, «organise le travail des médias mais ne s’immisce guère dans leurs lignes éditoriales». «Le niveau de professionnalisme atteint par notre presse nationale dérange ceux qui ont été rejetés par le peuple qui a découvert leurs intentions et plans malveillants», a-t-il ajouté.
L’Est Républicain, 1 mars 2021
Tags : Algérie, Hirak,
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