Photos de jeunes guérilleros avec le drapeau noir de l’EI à côté d’eux. Voici quelques-unes des photos publiées sur le Web par la cellule des fondamentalistes islamiques sous enquête pour terrorisme et prosélytisme sur le Web. Six personnes à qui le parquet de Pérouse a notifié l’avis de conclusion de l’enquête, un Albanais et cinq Marocains. Le groupe aurait également prévu de destituer le roi du Maroc Mohammed VI coupable d’avoir rencontré le pape Bergoglio en mars 2009. Pour publier les photos et faire l’éloge de la guerre sainte, ils utiliseraient également une borne Internet dans l’arrière-pays de Pérouse. Les faits litigieux vont de 2012 à 2019. C’est la police postale qui a découvert le matériel incriminé dans un profil Facebook. Il y a deux ans, les premières saisies de tablettes, PC et smartphones ont été effectuées. Puis la reconstruction de la cellule entière. Au moins un des suspects a été expulsé car il était considéré comme un danger pour la sécurité nationale. Les suspects, il est écrit dans l’acte d’accusation, « avec plus d’actions exécutives ont incité la commission de crimes à des fins de terrorisme ». En particulier, «en publiant des articles et des vidéos sur Internet». Ils avaient des profils Facebook dédiés.
Toujours sur la base de la reconstruction du bureau du procureur, « ils ont loué et fomenté des sentiments de haine religieuse envers les chrétiens, les juifs et les musulmans censés avoir des orientations religieuses différentes ». Le but était de pousser pour la guerre sainte, le martyre. Rejeter le mode de vie occidental. Les suspects ont « exalté le Jihad » et aussi « par des actes violents » ont exhorté « l’application de la loi islamique et de la religion islamique radicale. les considérant comme le seul mode de vie possible ». Deux des suspects ont 47 et 48 ans, les autres 37, 35, 33 et 22 ans.
Auto-formation – Le 25 février, un maçon tunisien de 24 ans résidant dans la province de Parme a été condamné par le tribunal de Bologne pour auto-formation pour activités terroristes. Il a été découvert grâce à des enquêtes sur les chats WhatsApp lancées par la police postale de Pérouse.
Contexte – L’une des premières enquêtes en Italie pour la formation au terrorisme international a été menée en 2007 par les Digos de Pérouse dans les locaux du centre islamique de Ponte Felcino. L’imam Mostapha El Korchi, un Marocain, a été arrêté, puis condamné à une peine définitive pour terrorisme international et ensuite rapatrié (en 2012) au Maroc avec deux autres compatriotes. De 2015 à 2017, 13 expulsions d’Ombrie ont été effectuées pour terrorisme. Quatre prosélytes de l’Etat islamique se sont retrouvés en prison en mars 2018: le GUP Frabotta a condamné trois Tunisiens accusés d’avoir instigué un crime avec la circonstance aggravante du terrorisme international à quatre ans d’emprisonnement, avec un rite abrégé.
Corriere Dellumbria, 28 féb 2021
Tags : Italia, Maroc, terrorisme, Pape François, Mostapha El Korchi,
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