Après plusieurs années de complicité et de complots contre les sahraouis, la France et son protégé, le royaume médiéval du Maroc, étaient loin de s’imaginer que le Front Polisario pouvait décider de reprendre la lutte armée.
Au Conseil de Sécurité, ils ont réussi à rallier les Etats-Unis à leur pseudo-solution autonomique. De ce fait, la résolution du Conseil de Sécurité était en réalité rédigée par le représentant permanent de la France auprès des Nations Unies. Le texte mettait le Front Polisario entre l’épée et l’enclume. Après cet exploit, les diplomates français et marocains se sont retirés pour trinquer à la santé de leurs prouesses en attendant de voir les sahraouis capituler et accepter de vivre sous souveraineté marocaine.
Cependant, la courageuse décision des autorités sahraouies de renverser la table et annoncer la fin du cessez-le-feu a bouleversé la donne tout en pulvérisant les faux calculs du royaume expansioniste et son allié colonialiste au point de laisser les responsables de l’Elysée et de Dar El Makhzen bouche bée. Le choc était si fort qu’ils semblent avoir avalé leur langues depuis que les balles ont retentissé et les armes ont parlé. Même leur allié au Conseil de Sécurité n’a pas pipé mot sur la question. Idem pour le portugais Antonio Guterres qui, malgré son flagrant échec au Sahara Occidental, tente de briguer un nouveau mandat à la tête de la honteuse institution internationale chargée d’étouffer les aspirations du peuple sahraoui.
Leur obsession d’imposer une solution susceptible de détourner la légalité internationale et le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination a donné comme résultat la démission de plusieurs envoyés spéciaux et aujourd’hui ils peinent à en trouver un pour la simple raison que leur jeu est connu de tous. Personne n’ose accepter une mission vouée à l’échec à cause des manigances franco-américaines.
Maintenant, tout nouvelle trève est asujettie à la fixation d’une date pour l’organisation du référendum d’autodétermination. Entretemps, les marocains sont libres de jouer à cache-cache en vue de dissimuler leurs pertes et minimiser l’action militaire des sahraouis.
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