Les cadeaux peuvent être classifiés en différentes catégories selon leur nature et leur effet. Ainsi, il y a heureusement ceux qu’on souhaite, qu’on attend depuis longtemps, ceux qu’on espère, ceux qu’on souhaite sans oser les espérer.
Il y a aussi les cadeaux intéressés, ils sont offerts dans l’attente d’un service en retour. Et il y a aussi les cadeaux empoisonnés, qui cachent un piège. Leur donnateur attend un retour d’ascenseur dans une atmosphère pas très nette. Parfois, ils peuvent vexer ou humiler celui qui les reçoit.
Le 1er février, le Maroc a offert au président Félix Tshisekediun soutient financer pourla présidence de l’Union Africaine.
Quelques jours après, Rabat a offert un lot d’équipements informatiques « au profit de la Task Force du Ministère des Affaires Etrangères de la République Démocratique du Congo ». Selon la même source, ce cadeau « s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement effectif du mandat de la RDC à la Présidence de l’Union Africaine ».
L’initiative marocaine rentre dans le cadre des pratiques habituelles d’offrir des miettes aux dirigeants africains en vue de les mobiliser contre la République Arabe Sahraouie Démocratique et les pousser à saper le principe sacré de l’intangibilité des frontières héritées du colonialisme.
Malheureusement, c’est ce genre de cadeaux miséreux qui a poussé certains pays à ouvrir des consulats au Sahara Occidental, un territoire non autonome dont le destin se trouve entre les mains des Nations Unies et de l’UA.
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