La mère du détenu sahraoui Mohamed Amine Hedi, a appelé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et les consciences vives à intervenir pour la libération de son fils et l’ensemble des détenus politiques sahraouis des geôles de l’occupant marocain.
Après avoir alerté sur la dégradation de l’état de santé de son fils, détenu dans une prison marocaine depuis plus de dix ans suite à sa participation à une manifestation pacifique, Mme Mnina Mohamed Amine a expliqué que son fils, « confronté depuis des années à l’isolement et à la privation de son droit à poursuivre ses études supérieures et à bénéficier de soins médicaux, a entamé une grève de la faim, depuis le 13 janvier ».
La mère du détenu sahraoui a également dénoncé les mauvais traitements infligés à son fils par l’administration de la prison « Tiflet 2″ et sur les maladies chroniques dues aux conditions lamentables de son incarcération. Les administrations pénitentiaires marocaines s’acharnent, dans leur politique oppressive, contre les détenus politiques sahraouis, dont ceux de Gdeïm Izik, notamment avec la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19) dans les prisons marocaines. Les détenus de Gdeïm Izik se trouvent dans plusieurs prisons marocaines.
D’autre part, les forces de répression marocaines ont arrêté, vendredi, l’activiste sahraoui des droits de l’Homme, Mohamed Bamba Daf dans la ville occupée de Smara, sous prétexte d’un avis de recherche local lancé en 2013. Selon le site d’information « Sloan Media », l’arrestation de Mohamed Bamba Daf serait « une méthode habituelle exercée par l’occupant marocain pour intimider les militants », estimant que « la décision d’arrestation, illégale et totalement infondée serait un règlement de compte et une vengeance contre des militants, activistes et journalistes sahraouis ».
L’activiste sahraoui a mené, rappelle-t-on, une série de protestations dans la ville de Smara où un fort dispositif de sécurité a été déployé en vue d’ouvrir un « dialogue avec lui et écouter ses revendications », ce qui réfute l’existence d’un quelconque avis de recherche à son encontre. Depuis le 13 novembre 2020, date à laquelle la guerre a repris entre les forces marocaines et l’armée sahraouie suite à la violation du cessez-le-feu par le Maroc , une forte série d’arrestations à l’encontre de civils sahraouis, notamment les activistes des droits de l’Homme et les journalistes, a été menée par les autorités d’occupation marocaines
M. Bendib
Le Courrier d’Algérie, 31 jan 2021
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