Un panel d’experts exceptionnel a participé, jeudi, à une rencontre en ligne sur les derniers développements au Sahara occidental et tenté d’apporter des réponses aux questions liées notamment aux effets qui pourraient résulter de la confrontation armée actuelle sur le terrain et les perspectives de paix.
Sous le thème : «Droit international, diplomatie et guerre au Sahara occidental», cet évènement parrainé par un groupe européen des droits de l’homme, a été une occasion de débattre des implications de la décision de l’ex-président américain, Donald Trump, de reconnaitre la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, et d’aborder ce que prévoit le droit international à ce sujet, a rapporté l’association organisatrice Emmaüs Stockholm sur son site. Il a été question d’examiner s’il est possible d’annuler cette décision.
Aux Etats-Unis, une grande attention a été accordée à ces derniers développements, au sein du Conseil de sécurité des Nations unies aussi, selon l’association. Mais pour ce qui du rôle et les réactions de l’Europe, elle va tenter, à cette occasion, d’en savoir davantage. L’association rappelle que le droit international confère au peuple sahraoui le droit à autodétermination. Toutefois, pendant des décennies, «il a été presque impossible d’accomplir le processus d’autodétermination qui est essentiel pour garantir le droit des Sahraouis de choisir eux-mêmes leur avenir», constate-t-on.
Le 13 novembre 2020, un cessez-le-feu de près de 3 décennies a été violé par le Maroc en menant une agression militaire à El Guerguerat au sud-ouest du Sahara occidental. Des civils sahraouis y manifestaient pacifiquement pour réclamer la fermeture de la brèche illégale créée par l’occupation marocaine au niveau du mur de sable. Comment et pourquoi cela s’est-il passé? Cette nouvelle guerre aurait-elle pu être évitée? Quels effets peut-on voir sur le terrain? Quelles sont les perspectives de paix?, s’interroge l’association.
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