L’Afrique a plus que jamais besoin de progresser rapidement, afin de s’insérer dans un système mondialisé, travaillé par des mutations profondes.
C’est aussi un objectif indispensable pour s’affranchir de la spirale du sous-développement, assurer une véritable participation aux échanges économiques internationaux, malgré la persistance de graves difficultés, dont les conflits armés, les menaces d’un terrorisme transfrontalier, le crime organisé, l’extrémisme violent, un environnement régional devenu le théâtre de grandes manœuvres géopolitiques.
L’Afrique est convoitée pour ses sources d’énergie et ses matières premières. Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, qui a pris part au Symposium de haut niveau sur le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), en qualité de représentant du président de la République Abdelmadjid Tebboune, a renouvelé la disposition de l’Algérie et son engagement indéfectible en faveur de l’essor socio-économique du continent.
Cette disponibilité avait été réitérée par le chef de l’État, déclarant que notre pays ne saurait ignorer les pays africains, et soulignant une ferme volonté de jouer un rôle important dans le cadre renouvelé de l’Union africaine et au niveau des relations bilatérales. Abdelmadjid Tebboune a réaffirmé la pleine disponibilité de l’Algérie à contribuer au renforcement de l’intégration régionale et aux efforts permettant à notre continent de prendre en charge ses problèmes, son destin en main et concrétiser un développement dans toutes ses dimensions.
L’Algérie apporte un soutien efficace à la complémentarité en Afrique, notamment à travers le projet de la Transsaharienne Alger-Lagos, le gazoduc et la liaison en fibre optique, ses méga-infrastructures nationales, dont les ports de Djen-Djen et d’El-Hamdania. Elle a lancé, au début de l’année dernière, l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, décidée à renforcer son orientation africaine en tant que nation pivot, à contribuer à l’appui de l’intégration, a indiqué M. Djerad. Deux décennies après la mise en œuvre du Nepad, en tant que programme de l’Union africaine, l’Algérie, pays fondateur de ce partenariat, relève avec satisfaction les résultats positifs réalisés dans plusieurs domaines, même si le chemin est encore long pour parvenir à une émancipation pérenne. Le lancement de la Zone de libre-échange africaine (ZLECAf) traduit également la parfaite volonté des États africains en faveur de la création d’un marché commun. L’Algérie n’a de cesse de plaider et d’agir en vue de consolider les mécanismes d’une solidarité internationale, à un moment où il faut combattre la Covid-19. La diplomatie algérienne déploie des efforts intenses, pour une coopération fructueuse au sein de tous les espaces africain, maghrébin, arabe et méditerranéen.
Le programme d’incubation panafricain des start-up «Africa by IncubMe», présenté jeudi à Alger, permettra de faire de l’Algérie un véritable pôle de l’innovation.
Un programme unique en son genre en Afrique, qui visera, dans un premier temps, les pays africains, le Moyen-Orient et le bassin méditerranéen, comme ultime objectif.
El Moudjahid, 29 jan 2021
Tags : Algérie, Afrique, ZLECAF,
Soyez le premier à commenter