« L’escalade » que connaît le conflit entre le Royaume du Maroc et la RASD « pourrait menacer la stabilité régionale et « nous voulons trouver une solution le plus tôt possible », a-t-il indiqué ajoutant que « la principale tâche à accomplir est la mise en œuvre du plan visant à faire cesser les hostilités et à la tenue d’un référendum pour l’autodétermination » du peuple sahraoui.
Le chef du CPS a signalé que le président de l’Union africaine, Cyril Ramaphosa, avait demandé à l’Organisation des Nations unies de désigner rapidement un émissaire pour contribuer à régler le conflit.
Un poste vacant depuis la démission de l’envoyé du secrétaire général de l’ONU, Horst Kohler en mai 2019.
L’organisation du référendum d’autodétermination du peuple du Sahara occidental a été décidée en 1 991.
Date à laquelle un cessez-le-feu a été proclamé et qui a été rompu en novembre dernier par l’armée marocaine.
Le 10 décembre 2020, l’ancien président américain, Donald Trump avait annoncé reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental en contrepartie de la normalisation des relations entre le Maroc et l’entité sioniste, allié des Etats-Unis.
Cette proclamation a été décriée aussi bien à l’étranger qu’aux Etats-Unis et au sein même du parti de Donald Trump. Plusieurs personnalités politiques aux Etats-Unis et dans d’autres pays ont signalé le caractère illégal de l’annonce faite par le 45 ème président américain, rappelant que le Sahara occidental était considéré par les Nations unies comme un territoire non autonome. De son côté, le président de l’UA, Cyril Ramaphosa a appelé, dimanche, les Etats-Unis à « annuler rapidement » la décision de Donald Trump concernant le Sahara occidental.
Il a exprimé son « inquiétude » quant au « manque de progrès dans (le processus de) résolution du conflit au Sahara occidental (dans le sens) de la reconnaissance du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance ».
APS
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