Plusieurs personnes ont été blessées, mardi, lors de deux manifestations de centaines d’enseignants contractuels à Casablanca et Anzac (dans le sud du Maroc) pour réclamer leur intégration dans la fonction publique, ont rapporté des médias locaux citant la coordination des enseignants contractuels.
Les mêmes sources ont indiqué que les forces de l’ordre avaient dispersé les deux manifestations par la force dans les villes de Casablanca et Inezgane. Des blessés ont été enregistrés parmi les manifestants.
« Les enseignants contractuels ont participé aux deux marches tout en respectant les mesures de précaution, la distanciation et le port de masque, mais le gouvernement tente, par l’intermédiaire de ses forces de sécurité, d’exploiter l’état d’urgence sanitaire pour réprimer tous les mouvements de protestation », a indiqué la coordination des enseignants contractuels? dans un communiqué de presse.
La coordination a souligné que la répression contre des manifestants « est devenue une affaire régulière » dans le royaume.
De son côté, le secrétaire général de l' »Université nationale de l’éducation » au Maroc, Abdel-Razzaq Al-Idrissi, a appelé le gouvernement et le ministère de l’éducation à « assumer leurs responsabilités en ce qui concerne le dossier des professeurs contractuels et leur droit
constitutionnel de protester et de faire la grève ».
« Le gouvernement doit répondre à leurs demandes pour mettre fin à la tension », a t-il ajouté.
L’Expression, 27 jan 2021
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