Le régime marocain n’interférait pas avec son audace et la normalisation des relations diplomatiques, de renseignement, économiques et médiatiques avec Israël, alors que la Douzième chaîne israélienne publiait un long reportage sur les dangereux secrets du monarque marocain, intitulé «Les neuf secrets de Mohammed VI».
L’enquête préparée par les journalistes Shimon Avergen et Alyssa Choudev sur les secrets du roi du Maroc, Mohammed VI, a révélé les détails du versement par le monarque marocain de deux millions d’euros aux journalistes français, Eric Laurent et Catherine Gracia, pour ne pas avoir publié leurs livres, «Le roi prédateur», qui traite de la vie privée du roi.
L’enquête israélienne pointe en particulier la tyrannie de l’influence de l’homme d’affaires qui travaillait dans le secteur bancaire juif, Andrew Ozilai, sur le roi, et qu’il était celui qui l’a poussé à apprendre le «Hajjra», c’est-à-dire le «Talmud babylonien», aux mains des rabbins juifs au Maroc.
L’enquête a également abordé les relations étroites entre le Mossad et le régime du Makhzen pendant des décennies, et l’assistance du Maroc au Mossad pour espionner les sommets et les réunions arabes organisés au Maroc.
L’enquête a également souligné la corruption économique du roi Mohammed VI, notant que sa richesse s’élève à 8,5 milliards de dollars et qu’il monopolise de nombreux aspects de l’investissement et des secteurs dans le Royaume et détient des parts dans des sociétés internationales.
L’enquête de la chaîne israélienne a suivi les manifestations de l’extravagance du roi Mohammed VI, qui possède des montres « Rockless » d’une valeur de 170 millions d’euros , une flotte de yachts, et que l’année dernière il a acheté un terrain à « Emile Dachtal » à Paris pour 8 millions d’euros, à la lumière de l’effondrement de l’économie marocaine dû à l’épidémie de Corona, Et l’état de congestion sociale et économique et l’augmentation des taux de pauvreté et de chômage.
L’enquête a également révélé que le roi Hassan II avait envoyé son ministre de l’Intérieur de l’époque, Driss Al-Basri, en France pour suivre l’actuel roi alors qu’il étudiait à l’université pour s’assurer qu’il ne provoquait pas de «scandales» qui embarrassent le roi, notamment ceux liés à son homosexualité.
L’enquête a mis en évidence en détail la relation suspecte du roi du Maroc Mohammed VI avec son ex-épouse Lalla Salama, qu’il a épousée et divorcée dans des circonstances mystérieuses et n’a pas comparu publiquement après son divorce.
L’enquête a conclu que le palais connaît un état de tension sans précédent, car les rapports indiquent qu’il y a un conflit entre les sœurs du roi d’une part et sa divorcée, Lalla Salamah, la mère du prince héritier, et entre son frère et lui personnellement sur qui a droit à la succession.
source: Maghreb Part, 20 jan 2021
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