Mercredi 20 janvier une réunion internationale des Comités de soutien au défenseur des droits humains Maati Monjib et aux autres prisonniers politique au Maroc s’est tenue après l’audition spéciale convoquée à la mi-journée par le juge d’instruction à Rabat et alors que les détenus politiques ont engagé une grève de la faim de 48 heures.
A l’appel du Comité de soutien en France étaient réunies les familles de Maati Monjib, Omar Radi et Soulaiman Raissouni, des représentants des comités au Maroc et au Canada, un des avocats marocains présents à l’audition, les avocats français William Bourdon et Vicent Brengarth, ainsi que des joursnalistes.
Les avocats du Maroc ont indiqué avoir engagé plusieurs requêtes pour vice de procédure, en particulier :
– Sur l’arrestation elle-même qui s’apparente à un enlèvement sans mandat d’arrêt pénal marocain.
– Sur les dfficultés d’accès au dossier par les avocats de a défense à qui est refusée une copie des pièces. Les avocats en sont réduits à consulter le dossier volumineux dans le bureau du juge d’instruction sur le temps de l’audition. Ce qui constitue une violation grave des règles de procédure garantissant le droit à un procès équitable.
Les avocats ont également déposé une demande de remise en liberté de Maati Monjib à laquelle le juge d’instruction devrait répondre dans les deux ou trois jours.
Le Comité de soutien France a décidé de constituer une équipe internationale d’avocats coordonnée par le Cabinet de Maître Bourdon pour appuyer la défense au Maroc; engager des procédures en France et au niveau international.
Partout en Europe, aux Etats-Unis; au Canada comme au Maroc, des voix s’élèvent de plus en plus nombreuses – universitaires, intellectuels, responsables politiques; militants ou simples citoyens- pour exiger la libération immédiate de Maati Monjib et de tous les journalistes et militants prisonniers d’opinion au Maroc; ainsi que l’arrêt des poursuites injustifiées à leur encontre.
Contact : Sandrine Lacombe : solidaritywmonjib@gmail.com
Tags : Maroc, Maati Monjib, Omar Radi, Soulaiman Raissouni, presse, journalistes,
Soyez le premier à commenter