Compte tenu de la conjoncture actuelle que traverse l’Algérie, il est à se demander jusqu’où iront les divergences permanentes entre les acteurs politiques en vogue, qui chacun, joue le jeu qui lui plaît, celui d’un quotidien négligé et méprisé au regard des défis qui s’imposent à la nation. On continue à travers diverses tribunes politiciennes à » critiquer » l’action légitime des pouvoirs publics pour leur refus catégorique d’écouter les chants désespérés de certains chantres qui arment leur vengeance contre la sérénité du processus de redressement du pays. Ils font non seulement œuvre dans une piste tortueuse, mais d’égoïsme politicien. Ils feignent d’ignorer que l’Algérie évolue dans un environnement géopolitique régional et international complexe.
Pour certains, il s’agit de mettre en relief le substrat de l’anarchie dans les secteurs de la vie nationale, à un temps où le gouvernement poursuit inlassablement la concrétisation, étape par étape, de son Plan d’action tout en maîtrisant en parallèle la propagation de l’épidémie du coronavirus (Covid-19). Fortement engagé à la vocation sociale de l’Etat, le gouvernement s’attèle à accroître et à consolider le pouvoir d’achat du citoyen, la prise en charge des populations vulnérables et la préservation d’un système national de sécurité sociale efficace et juste. Une somme d’amélioration de la qualité de la vie qui place les préoccupations du citoyen au centre des priorités du moment et à lui assurer une vie decente, dans la paix et la sérénité.
Malheureusement, il est des parties, des formations politiques si meurtries sur le plan politico-organique que leur approche, au-delà de la vérité et de la réalité du terrain, par nécessité de survie, en quelque sorte, font acte d’exorcisme. Ainsi en est-il de formations politiques et d’associations déchirées par des querelles internes interminables perdant tout leur humus. L’énorme déficit d’adaptation de l’acte politique au service de l’intérêt suprême du pays et du peuple, à un milieu humain naturel si différent a certainement constitué une source de traumatisme. Conscient ou non de cela, ce phénomène exercé à sens contraire semble avoir pour finalité à influencer le renouveau national né de l’avènement du mouvement citoyen du 22 février 2019.
C’est là une cadence que le citoyen lambda observe chaque jour. Le citoyen de l’Algérie profonde s’y focalise et se mobilise pour mieux souligner la perversité et la nocivité de ces parties, de ces cercles occultes aux abois. Ces chefs » petits » ou » grands » sont réellement préoccupés par leurs disputes continues et s’inquiètent beaucoup plus de leur survie politique plutôt que de l’avenir du pays. Ces semblants d’ » aghas » hors du temps de la modernité politique et de la démocratie, perpétuent une démarche dépravée qui ne sert en rien l’intérêt de la Patrie. Cette fausse démarche désormais omniprésente dans l’arène politique à travers la manière dont elle est répandue est mise en action, variée d’une tribune à une autre et totalement ignorée au sein de l’opinion publique nationale car ses objectifs sont nocifs et confèrent des trajectoires obliques.
C’est dire combien la mobilisation et la vigilance du citoyen doivent être de mise, surtout avec cette intrusion des tentatives de parties étrangères dans les affaires internes du pays « autorisée « , » plaidoyée » par certaines sirènes dans la perspective de contribuer à nourrir la confusion et le désabusement du peuple avec comme point de mire la désétatisation de l’Algérie.
Donc il est évident que les Algériens se mobilisent autour des institutions de l’Etat et fassent face ensemble à ces complots. Une mobilisation qui est d’ailleurs en train de se tracer sur tout l’arc-en-ciel de la société algérienne et qui se meure aussi par le rejet total d’une » période de transition « . Un rejet profond, puisqu’il est d’abord social tant sa traduction politique est floue, subjective, négative.
B. C.
Le Maghreb, 21 jan 2021
Tags : Algérie, redressement, Algérie nouvelle, Abdelmajid Tebboune,
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