RABAT – Le chef de file du Hirak du Rif au Maroc, Nasser Zafzafi, et huit autres détenus du mouvement entameront mercredi une grève de la faim de 48 heures pour dénoncer la politique de la mainmise sécuritaire au Maroc face à la liberté de la presse et d’expression, et au droit de manifester pacifiquement, rapportent mardi des médias locaux.
« Six détenus du Hirak du Rif et trois journalistes en détention entament une grève de la faim, pour une durée de 48 heures, les 20 et 21 janvier », précisent les mêmes sources.
Il s’agit de Nasser Zefzafi, Nabil Ahamjik, Mohamed Haki, Mohamed Jelloul, Samir Ighid et Zakaria Adahchour, ainsi que l’historien et militant Maâti Monjib et les journalistes Omar Radi et Soulaïmane Raïssouni.
Les proches des détenus décrivent, mardi dans un communiqué, une action « symbolique » en protestation contre « la politique continue de la gestion purement sécuritaire de l’Etat vis-à-vis du droit de manifestation pacifique, de la liberté de la presse, d’opinion et d’expression, et le droit d’association ».
Ils considèrent cette grève de la faim comme « un cri », pour rappeler aux autorités que le phénomène de « la détention politique est la preuve du non-respect par l’Etat marocain » de ses obligations internationales ainsi que de « ses engagements avec ses partenaires » étrangers, exprimant leur « refus de la détention arbitraire, des procès iniques, de la répression des manifestations pacifiques, de la torture et de la violation des libertés ».
RABAT – Le chef de file du Hirak du Rif au Maroc, Nasser Zafzafi, et huit autres détenus du mouvement entameront mercredi une grève de la faim de 48 heures pour dénoncer la politique de la mainmise sécuritaire au Maroc face à la liberté de la presse et d’expression, et au droit de manifester pacifiquement, rapportent mardi des médias locaux.
« Six détenus du Hirak du Rif et trois journalistes en détention entament une grève de la faim, pour une durée de 48 heures, les 20 et 21 janvier », précisent les mêmes sources.
Il s’agit de Nasser Zefzafi, Nabil Ahamjik, Mohamed Haki, Mohamed Jelloul, Samir Ighid et Zakaria Adahchour, ainsi que l’historien et militant Maâti Monjib et les journalistes Omar Radi et Soulaïmane Raïssouni.
Les proches des détenus décrivent, mardi dans un communiqué, une action « symbolique » en protestation contre « la politique continue de la gestion purement sécuritaire de l’Etat vis-à-vis du droit de manifestation pacifique, de la liberté de la presse, d’opinion et d’expression, et le droit d’association ».
Ils considèrent cette grève de la faim comme « un cri », pour rappeler aux autorités que le phénomène de « la détention politique est la preuve du non-respect par l’Etat marocain » de ses obligations internationales ainsi que de « ses engagements avec ses partenaires » étrangers, exprimant leur « refus de la détention arbitraire, des procès iniques, de la répression des manifestations pacifiques, de la torture et de la violation des libertés ».
Tags : Maroc, Zefzafi, Rif, Hirak, répression,
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