Selon la presse espagnole, l’inauguration annoncée du consulat américain à Dakhla s’est limitée à une « mise en scène pour exprimer le soutien des Etats-Unis d’Amérique au Maroc dans la question du Sahara ». Pour le portail Le Desk, un ancien bâtiment d’une Mouqataa (administration communale) a joué le rôle de « village de Potemkine en guise de consulat étasunien ».
L’ambassadeur américain à Rabat confirme : « Aucun consulat ou représentation diplomatique n’a été ouvert dans la ville occupée de Dakhla, et la recherche se poursuit toujours pour un lieu convenable » et « le processus prendra des mois ». C’est dire qu’il n’y aura pas de consulat avant le 20 janvier, date de l’investiture de Joe Biden.
Il est clair que l’administration de Donald Trump, après avoir poussé le Maroc à la normalisation avec l’Etat sioniste, a fait marche arrière et a limité la promesse de l’ouverture d’un consulat au Sahara Occidental à un fait d’annonce.
Le seul gagnant dans cette affaire est le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, qui a concocté cette reconnaissance pour renforcer sa position à un moment où il risque la prison s’il perd les élections.
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