Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a effectué, hier, une visite de travail en Afrique du Sud. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations diplomatiques stratégiques bilatérales et dans le cadre du développement des opportunités de coopération entre les deux pays.
En effet, l’Algérie et l’Afrique du Sud ont toujours entretenu des relations de fraternité et surtout ont partagé les mêmes visions et les mêmes approches pour la promotion de la paix dans le monde. Les tensions que connait la région du Sahel, la Libye ou encore récemment le Sahara occidental après la violation par le Maroc du cessez-le-feu dans le Sahara occidental sont autant de sujets d’intérêt commun entre Alger et Johannesburg.
Il y a quelques jours l’ambassadeur de l’Afrique du Sud aux Nations unies avait rappelé la position de son pays à l’égard du problème du Sahara occidental et rappelé les engagements de la communauté internationale à mener à terme le processus d’autodétermination engagé sous l’égide de l’ONU. Ce rappel faisait suite à la décision du président américain sortant, Donald Trump de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur les territoires occupés au Sahara occidental et l’ouverture d’un consulat à Laâoune occupée.
L’Algérie et l’Afrique du Sud ont toujours partagé les mêmes visions en matière de règlement des conflits en Afrique et dans le monde et ont partagé les mêmes aspirations de développement pour les peuples du continent. Leur rôle au sein de l’UA est à mettre en exergue tant leurs positions découlent de principes immuables qu’ils ont toujours partagés et défendus.
Le rapprochement entre Alger et Johannesburg est finalement une opportunité pour trouver des voies et moyens à mettre en œuvre pour éviter que le continent et ses zones de conflits en deviennent des terrains où s’affrontent les intérêts des grandes puissances au détriment de leurs peuples.
Slimane Ben
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