Depuis plusieurs années, le Front Polisario et l’opinion publique internationale, notamment Human Rights Watch et Amnesty International exigent que la MINURSO (Mission des Nations Unies pour l’organisation du référendum au Sahara Occidental)cesse d’être la seule mission onusienne à ne pas s’occuper de la question des droits de l’homme.
Faisant usage de son droit au veto, la France a imposé la volonté du Maroc de limiter la rôle de la MINURSO à la surveillance d’un cesez-le-feu qu’il n’a jamais respecté. D’ailleurs, les travaux qu’il faisait le long du mur de séparation trahissait une intention bélliqueuse.
Fort du soutien de son allié au Conseil de Sécurité, le Maroc, tel un enfant gâté, n’hésitait pas d’abuser de l’indulgence des sahraouis et de la complicité des puissances qui ne cachaient plus leur intention d’imposer une solution basée sur une autonomie sous la souveraineté du narco-Etat terroriste de Rabat.
Dans leurs calculs, Paris et Washington étaient convaincus que la tâche était facile et c’est cette erreur de calcul la cause principale du retour à la case départ du conflit lorsque le Front Polisario a fait voler en éclats le seul mandat qu’ils ont imposé à leur fantomatique mission de paix. La situation actuelle est le résultat de leurs faux calculs et leur volonté de contourner la légalité internationale.
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