Questionné sur les derniers événement au Sahara Occidental, la réponse du porte-paole du gouvernement français semble vouloir attiser le feu allumé par le Maroc. Il n’a fait qu’exprimer en haute voix les désirs et vouloirs de Rabat : La Frabce soutient l’ouverture de la brèche illégale de Guerguerat et l’agression marocaine contre les civils sahraouis qui s’y trouvaient. Et à l’instar de son allié, Paris de voir le faux processus de paix onusien se remettre sur les rails d’un train dont le conducteur viole les régles les plus élémentaires du code de circulation.
La déclaration du responsable français dénotte la frustration de Paris face à la décision de guerre sahraouie qui a brisé á jamais le rêve franco-marocain de voir le statu quo se poursuivre indéfiniment faute de pouvoir imposer leur pseudo-solution autonomique.
Autant le Maroc que son protecteur gaullois cherchent déséspérément un intermédiaire sachant que leur ami qui se trouve à la tête de l’ONU est grillé chez les sahraouis en raison de son flagrant alignement sur la vision franco-marocaine de la solution du conflit du Sahara Occidental. La réponse de l’Algérie est connue d’avance : Si vous avez un problème avec les sahraouis, c’est à eux qu’il faut s’adresser.
Dans ce contexte, Rabat a sollicité l’aide de la Russie. A sa demande, Nasser Bourita, a eu une conversation téléphonique avec le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Selon un communiqué de son département, ce dernier lui a confirmé la position russe « en faveur d’une résolution du problème du Sahara Occidental exclusivement par des méthodes politiques et diplomatiques, sur une base conforme au droit international », au même temps qu’il exhortait le Maroc et le Front Polisario à renforcer le cessez-le-feu et à réduire les tensions dans la zone de El Guerguerat.
Les russes sont conscients que si les sahraouis ont décidé de mettre fin á cette mascarade du Conseil de Sécurité appelé « processus politique » c’est parce qu’il vise à les mettre à genoux et les contraindre à accepter le fait accompli de l’agression marocaine contre leur pays.
La RASD a accepté un processus de paix et un cessez-le-feu trichés. Malgré cela, elle a octroyé aux Nations Unies le bénéfice du doute pendant 29 ans. Maintenant que le Maroc a rompu délibérement la trève, il doit payer.
En se taisant sur l’agression marocaine, l’ONU a opté pour manifester ouvertement sa complaisance avec le Maroc. Ainsi, Guterres et ses commanditaires ont donné aux sahraouies l’occasion qu’ils attendaient depuis belle lurette. L’occasion de répondre avec les armes et d’initier un nouveau processus politique répondant aux droits légitimes du peuple sahraoui.
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