M. Guterres, la situation est-elle toujours « calme » au Sahara Occidental?

Fin octobre 2020, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré au Conseil de sécurité que la situation dans le conflit du Sahra occidental était calme. Cependant, il semble que le chef de l’ONU et le peuple sahraoui diffèrent dans la définition du concept « calme ».

Pour le portugais, la situation est calme au Sahara Occidental tant qu’il n’y a pas de conflit armé. Sans s’offusquer des arrestations arbitraires, des enlèvements, du viol, de la détention, des procès en imposture, des appauvrissements forcés, du vol de leurs richesses naturelles, la destruction des habitations, des abus et des tortures de leurs enfants dans les écoles, des négligences médicales intentionnelles, destruction de biens, extermination du bétail, mines antipersonnel, séparation des familles…

Le calme dont parle Guterres n’a rien à voir avec le calme attendu par les sahraouis. C’est un calme défini par le parti pris d’un responsable onusien soumis aux ordres de la France colonialiste et aveuglé par les cadeaux du Maroc. Un homme qui n’a plus aucune crédibilité auprès d’un peuple dont le seul délit est de revendiquer le droit légitime de se prononcer sur son destin à travers un référendum juste et libre tel que préconisé par les différentes résolutions du Conseil de Sécurité et de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Un peuple trahi par la plus haute instance internationale et qui ne fait plus confiance à des négociations visant à imposer une solution aux ingrédients de Paris et Washington.

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