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Les riches royaumes du Golfe ne ménagent pas les citoyennes marocaines qu’ils assimilent à des prostituées ou à des sorcières. Les détails se trouvent dans « Sex and the Medina », un livre édité par une hôtesse de l’air marocaine qui a préféré garder l’anonymat.
Le livre dévoile la situation des femmes saoudiennes, leurs longues journées ennuyantes, leurs conversations sur leur vie sexuelle, leur recettes de beauté pour captiver leurs maris, leurs rêves, leurs fantasmes, leurs liaisons secrètes, et surtout leur regard sur les Marocaines qu’elles qualifient de « putes » et « sorcières » qui « ont l’habitude de piquer leurs maris ».
Même si la femme diabolise la marocaine, elle a peur d’elle, mais au même temps, elle ne peut aprivoiser le sentiment de jalousie et d’envie parce que la femme marocaine jouit de beaucoup de droits dont la femme saoudienne n’ose même pas rêver.
En effet, les marocaines conduisent leurs propres voitures, travaillent dans tous les secteurs de la vie, on les voit en train de parler avec des hommes qui ne font pas partie de leur entourage familial, elles voyagent partout dans le monde sans être accompgnées par des tuteurs. Toute une série de réalités considérées en Arabie Saoudite, en Jordanie ou en Syrie comme des privilèges.
Malgré tout cela, pour les Saoudiennes rencontrées par l’auteur de Sex and the medina, les Marocaines sont avant tout « le pétrole de leur pays » et une sorte de femmes prédatrices prêtes à tout pour épouser des hommes saoudiens. Pour elles, ceux-ci « aiment les filles jeunes, très jeunes ».
Le livre aporte le témoignage de Badria, une casablancaise de 25 ans. « « Moi, je suis déjà hors circuit. Je suis allée en Arabie saoudite à l’âge de 15 ans. Et j’ai découvert un monde souterrain que les musulmans qui vont en pèlerinage sur cette terre sacrée ne peuvent même pas imaginer. Là-bas, il n’y a pas de boîtes de nuits ou de bars, mais des caves de villa aménagées comme les plus belles discothèques du monde. Quand il y a une soirée, les filles arrivent à la porte et sont sélectionnées à l’entrée. Une caméra à l’intérieur permet aux hôtes saoudiens de faire le casting », affirme-t-elle.
Selon Badria, les jeunes femmes arrivées sont obligées de boire, fumer et se droguer.
Les femmes saoudiennes sont très supersticieuses et cherchent incessament des fqihs qui soient « compétents » en matière de travaux visant à domestiquer leurs époux et elles sont prêtes à débourser des sommes faramineuses dans ce but : jusqu’à 50.000 dirhams. Elles sont les clientes préférées des charlatans religieux.
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