Au Maroc, le Covid-19 est à l’origine d’une crise humanitaire au sein de la communauté migrante subsaharienne, accentuée par une violente répression des forces de l’ordre.
Dans la ville d’El Aaiun, où certaines républiques bananières ont ouvert récemment des consulats en échange de quelques billets destinés aux poches des nouveaux négriers de la France, une mutinerie a éclaté dans un centre de détention de migrants le 1er mai où plus de 70 migrants sont détenus hors de tout cadre légal depuis plus d’un mois.
Si les premiers 14 jours ont été justifiés par les autorités comme des mesures de confinement, le reste du mois, ces personnes ont été privées de leur liberté sans motif légal.
Passé un mois, ces migrants se sont révoltés, exigeants leur libération. Sachant que bon nombre parmi eux disposent de logements. Les interventions des associations locales n’a pas permis leur libération.
Le 1er mai, la police tire des balles en caoutchouc pour riposter contre la révolte de ces migrants. La mutinerie se solde par 4 blessés du côté des migrants et autant chez les policiers. Le pire a été évité de justesse.
La dépêche de l’agence de presse oficielle MAP, la seule d’ailleurs, sur ce sujet ne respecte pas l’équilibre et le recoupement nécessaire. Elle n’apporte pas les précisions factuelles sur les raisons de cette mutinerie.
Ce fait divers gravissime révèle la situation de crise humanitaire de ces communautés. Isolés, privés du droit de sortie et exclus des différents programmes d’aides lancés par le gouvernement, reflète le véritable visage raciste de la monarchie marocaine et son rôle de gendarme de l’Europe en Afrique.
Selon des sources surplace, à Nador, les ONG sont interdites, souvent, d’acheminer des aides aux migrants isolés dans les forêts de la province. A Rabat, faute de document de déplacement, les irréguliers ne peuvent quitter chez eux pour récupérer les paniers alimentaires.
L’Etat marocain qui se veut « leader africain » en matière d’immigration laisse mourir de faim et tire sur les migrants. Ainsi, son stratégie africaine basée sur les bulles de propagande mensongère est mises à nu par les faits de la situation vécue par les migrants subsahariens dont l’écrasante majorité sont originaires des pays alliés du Maroc dans la question du Sahara Occidental (Sénégal, Côte d’Ivoire, Mali).
Les nouveau négriers de la France, Macky Sall et Alassane Ouattara se cachent derrière le silence en guise de remerciement aux chèques signés par Mohammed VI et qui vont directement vers leurs comptes en France et en Suisse.
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