C’est une question posée par Frédérique Ries, députée européenne libérale francophone du MR qui a attiré la foudre des sahraouis. Une question écrite qui semble lui avoir été sifflée à l’oreille par les diplomates marocains très actifs dans l’espace européen à Bruxelles.
La question n’aurait pas été étonnante si elle n’était pas posée par un ancienne journaliste censée bien connaître le sujet. Elle tourne autour de la situation sanitaire dans les camps des réfugiés sahraouis qui se trouvent dans la ville algérienne de Tindouf, situation qu’elle qualifie de déplorable.
Cette initiative porte les empreintes de sa collègue du MR, Latifa Ait Baala dont les accointances avec les services secrets marocains ont été plus que prouvées par le hacker Chris Coleman. Celle-là même qui a essayé de manipuler Louis Michel en vue de le pousser à parrainer la projection dans les enceintes du Parlement Européen, d’un film co-réalisé par Ait Baala et son époux Hassan El Bouharouti et financé par la DGED, le service marocain d’intelligence extérieur et dans le but était de présenter comme un mouvement terroriste activant dans la région du Sahel.
Ayant certainement pris la mesure de la gravité de cette nouvelle manipulation, après la mobilisation de ses collègues parlementaires, qui ont saisi le président du Parlement européen pour attirer son attention sur «l’irresponsabilité» que constitue une telle action de «propagande» qui «n’a pas sa place» au sein de l’hémicycle européen, Louis Michel a préféré sécher cette rencontre laissant le sale boulot à Aymeric Chauprade, un élu du Front National, présenté comme un spécialiste en géopolitique, et le directeur du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ).
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