Une nouvelle campagne de désinformation haineuse a déclenchée au Maroc où des médias instrumentalisés annoncent cette fois l’entrée de l’Algérie dans «une crise économique et financière sans précédant» qui met le pays au bord de la «crise cardiaque».
Dans une diatribe où s’alignent des chiffres et des «décryptages» d’une rare médiocrité, ces médias tentent «d’analyser» l’impact de la chute du prix du pétrole et ces répercussions sur l’équilibre budgétaire et commercial de l’Algérie «littéralement au bord du gouffre».
Une terminologie haineuse révélatrice des sentiments insensés que nourrit le Maroc à l’encontre de notre pays ponctue un «décryptage» d’apprenti sorcier qui prédit un risque «d’effondrement dans une situation où le pays doit aussi faire face au défi sanitaire que pose l’épidémie du Coronavirus».
Cette situation sanitaire mondiale et la chute du pris du baril de pétrole affecte pourtant tout autant ce voisin versé dans la désinformation et l’art de la diversion. Acculé par les tensions sociales et une population rifaine de plus en plus impatiente, le royaume verse régulièrement dans la mise en place de scénarios qui n’ont d’autres buts que de détourner son opinion des problèmes internes auxquels ils sont confrontés.
Ce nouveau scénario intervient quelques semaines après le rappel de l’ambassadeur d’Algérie en Côte d’Ivoire pour consultations suite à l’ouverture, par ce pays, d’un consulat à El-Ayoun, ville du Sahara Occidental sous occupation marocaine.
L’Algérie avait alors considéré cet acte comme un «mépris des principes et des objectifs consacrés par l’acte constitutif de l’Union africaine, notamment l’impératif d’unité et de solidarité entre les peuples d’Afrique et la défense de l’intégrité territoriale et l’indépendance des pays membres de l’Union».
Le Maroc semble enfin s’impatienter de l’indifférence dont fait preuve l’Algérie face à ses appels du pied pour la réouverture des frontières. Ses espoirs se sont envolés suite à la déclaration de Abdelmadjid Tebboune qui avant même d’être élu expliquait : «les frontières n’ont pas été fermées en raison du conflit du Sahara Occidental, il faut arrêter de déformer la réalité, cette réouverture est tout à fait possible, un jour ou l’autre, à condition que les autorités marocaines, et non pas le peuple, présentent des excuses au peuple algérien».
Bourse-dz, 25 mars 2020
Tags : Maroc, Algérie, frontières, Sahara Occidental,