Gabegie Au Conseil Européen des Ouléma Marocains, 64 000 € : un chiffre énorme qui sort de la poche des contribuables marocains

Un mail envoyé par Samira Sitail à la DGED met dénonce gabégie et malversations au sein Conseil Européen des Ouléma Marocains. Voici son contenu

POUR INFORMATION .

Cordialement,

De : Boubker TAOUFIK [mailto:boubkertaoufik@gmail.com]
Envoyé : jeudi 29 mars 2012 10:59
Objet : Gabegie Au Conseil Européen des Ouléma Marocains, 64 000 € : un chiffre énorme qui sort de la poche des contribuables marocains

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De : Jean-Paul LEFEVRE <jp.lefevre@gmx.fr>
Date : 29 mars 2012 12:46
Objet : Gabegie Au Conseil Européen des Ouléma Marocains, 64 000 € : un chiffre énorme qui sort de la poche des contribuables marocains
À : ALJALIYA MRE <aljaliya.sans.frontieres@gmail.com>


Si d’un côté on nous dit qu’il n’y a pas d’argent à donner aux associations (les vraies) pour venir en aide aux plus démunis, voilà 64 352 € (716.700 DH) partie en fumé rien qu’en voyage pour des fouq’ha à rien faire.

Faites tourner ! merci

Y a-t-il une Direction au Conseil Européen des Ouléma Marocains ?

Au moment où le Maroc, sous l’égide de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, ouvre la voie vers plus de démocratie, avec une nouvelle constitution, des élections libres, le pluralisme et les réformes des structures et des droits nouveaux jamais octroyés dans le passé.

Le Conseil Européen des Ouléma Marocains (CEOM), institution créée en 2010 et porteuse de tous les espoirs de la communauté marocaine en Europe, financé, conformément à ses ambitions, « entièrement » par l’état marocain, dans le but de faire face aux déficits accumulés depuis quelques décennies.

Cette institution, depuis deux ans, reste engluée dans des conflits internes qui n’en finissent pas. Ces conflits ont pour sources la gabegie, la lutte pour le pouvoir, l’absence de stratégie et l’opacité dans le fonctionnement et les objectifs.

Créée pour être au service de la communauté marocaine, le CEOM fait du-sur-place et semble tout à fait absente de la scène sur tous les plans. Citons comme exemple la réaction au tout récent attentat perpétrée le lundi 12 mars 2012 contre une mosquée marocaine à Anderlecht-Bruxelles qui a coûté la vie à l’Imam et fait deux blessés parmi les fidèles. Il a fallu au CEOM plusieurs jours de tergiversations avant de publier, sans conviction, un misérable communiqué qui transpire insipidité, timidité et superficialité et qui illustre de la manière la plus explicite la médiocrité de la culture politique et morale de ses auteurs et le degré zéro de leurs pauvre petite « science ». Chacun sait qu’en pareille situation, il importe de faire preuve de détermination, de volonté, d’un grand sens des responsabilités et d’une parfaite maitrise de la communication .Cette piètre et tardive sortie ne trompe personne, n’étant, en fin de compte, qu’hypocrisie et lâcheté morale et qui ruinera, à terme, la crédibilité de l’institution.

La communauté marocaine de Belgique est organisée en associations qui fonctionnent avec des moyens très limités et sans la moindre coordination. Le CEOM, malgré des moyens importants et un projet au contenu clair, se trouve contraint de travailler dans une quasi-clandestinité. Ces dissensions ont coûté son poste au premier secrétaire général qui a été remplacé par un second ; hélas tous les espoirs placés dans ce dernier se sont effondrés, celui-ci n’a fait qu’aggraver les dégâts laissés par son prédécesseur.

Le conseil d’administration, composé, au départ, de trois membres, n’en compte plus, aujourd’hui que deux, un membre ayant démissionné après avoir constaté que l’association enfreint les lois en vigueur sur le recrutement du personnel. Le deuxième membre, se sentant exclu des décisions, a déjà déposé une lettre recommandée pour se soustraire de toute responsabilité future.

Malgré la lettre d’avertissement de l’avocat du CEOM sur les différents manquements, le président, seul maître à bord, refuse de mettre bon ordre dans le fonctionnement de l’institution.

Le président du CEOM , prolixe dans la production et le fardage des rapports d’activités qu’il présente aux autorités marocaines , multiplie les écrans de fumée, destiné à masquer une inertie organisée, quand ce ne sont pas des « conclaves » entre proches autour de débats stériles, médiocres et sans intérêts , accompagnés de repas copieux, dans des somptueux hôtels. En dix mois le CEOM a déboursé, en déplacement uniquement, la bagatelle de 64.000,00 €.

Faut-il préciser que l’actuel secrétaire général a été recruté selon un montage organisé par son prédécesseur sans s’être assuré de la régularité de son séjour en Allemagne. Celui-ci reçoit un salaire brut de + 8.600,00 € /mois, en réalité c’est du net car n’étant pas en séjour légal, il empoche toute la somme en espèces.

Monsieur le secrétaire général effectue ses nombreux déplacements en business-class et ses séjourne dans des palaces.

Ce dysfonctionnement et ce déni de légalité expose l’institution à des poursuites pénales pouvant entraîner sa fermeture pure et simple, suivie de la saisie de son patrimoine et la remise de ce dernier à une association ayant la même raison sociale. Ironie du sort que ces Ouléma jouent ainsi aux négriers au cœur de l’Europe.

Le comble de cette mascarade est que ce Secrétaire Général ne se présente au bureau que sporadiquement, n’hésitant pas à inviter les employés à ne rien faire, refusant toutes les suggestions d’amélioration proposées par un ancien cadre de la Commission Européenne, au prétexte que « Rabat…» souhaite marquer une pause de réflexion compte tenu du printemps arabe. Cette attitude, ajoutée au mauvais traitement du personnel, tels que menaces de licenciement, favoritisme à l’égard de certains proches, a provoqué une démotivation et un mécontentement généralisé au sein du personnel. Certains employés ont déjà contacté leur syndicat et envisagent de porter plainte pour harcèlement morale. Cette division du personnel entre privilégiés et persécutés a abouti à des divulgations dans les lieux privés et publics. Aujourd’hui le CEOM est devenu un sujet de conversation au sein de la communauté et cela risque de faire tache d’huile. Il faut savoir que la moindre dénonciation auprès du Procureur obligera celui-ci à ouvrir une enquête qui conduira sûrement à des poursuites pénales, les motifs ne manqueront pas pour inculper les membres du conseil d’administration.
En outre, le secrétaire général, absent depuis trois mois, a reçu deux lettres le sommant de présenter son titre de séjour, faute de quoi il y aurait des poursuites pour abus de confiance et fausses déclarations. A ce jour aucune réaction de sa part, pourquoi réagirait-il alors que le CEOM continue, contre toute logique, à lui verser son confortable salaire.

Selon les dernières nouvelles, le conseil d’administration ainsi que le porte-parole (Inspecteur de Religion Islamique rétribué par la Communauté Française de Belgique) essaient de concocter un contrat d’expert en faveur du secrétaire général au mépris de toutes les lois en vigueur. Ne savent-ils pas que leurs manœuvres dilatoires enfonceront davantage le CEOM dans sa transgression des lois du pays.

A SUIVRE

Tags: Maroc, Conseil Européen des Ouléma Marocains, gabégie, malversation,