Qui est la nièce du roi du Maroc citée dans l’affaire Lamine Diack ?

L’ancien président de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF), Lamine Diack, sera jugé ce lundi devant le tribunal de Paris avec son fils et quatre personnes soupçonnées d’être impliquées dans un système de corruption dédié à la protection des athlètes russes dopés, un scandale qui a explosé en 2015.

Le Sénégalais de 86 ans a été président de l’IAAF (maintenant appelé World Athletics), pendant 16 ans jusqu’à ce qu’il soit remplacé par le britannique Lord Coe en août 2015. Trois mois après son départ de l’IAAF, des rumeurs de sa participation présumée à une conspiration pour enterrer les tests de dopage avec des résultats positifs des athlètes russes en échange d’argent.

Son arrestation a eu un impact sur l’IAAF, nuisant gravement à la crédibilité de l’athlétisme. En outre, en janvier 2016, un rapport de l’Agence mondiale antidopage a conclu que Diack était responsable de l’organisation et de l’autorisation du complot et de la corruption qui ont eu lieu à l’IAAF.

Les procureurs français allèguent également que Diack, ancien maire de Dakar au Sénégal, a utilisé une partie des paiements acheminés via la base de l’IAAF à Monaco pour financer des campagnes politiques dans son pays d’origine.

Il a désormais rendez-vous avec les juges de la 32e chambre correctionnelle du tribunal de Paris à 12h30 pour répondre des crimes dont il est accusé. Diack encourt jusqu’à dix ans de prison et une lourde amende, mais il n’est pas le seul accusé.

L’ancien assistant juridique de Diack, Habib Cisse, accusé de complicité de corruption et l’ancien chef du dopage Gabriel Dolle (corruption) pour ses rôles dans le complot présumé, comparaîtront également devant le tribunal.

Le fils de Diack, Papa Massata Diack, sera également jugé, mais en son absence. En 2016, l’athlétisme a été interdit à vie et est maintenant accusé d’avoir joué un rôle central dans le complot présumé de corruption, de blanchiment d’argent, de dissimulation et d’abus de confiance.

L’ancien chef russe de l’athlétisme et trésorier de l’IAAF, Valentin Balakhnichev, devra également témoigner des accusations de corruption et de blanchiment d’argent et de l’entraîneur russe de demi-fond Alexei Melnikov pour corruption. Les deux seront jugés par contumace. A l’instar de Diack, les cinq accusés nient les chefs d’accusation.

Selon des informations rapportées par France TV Info, « on a retrouvé au bras d’une nièce du roi du Maroc » un des bijoux que Papa Massata avait coutume d’acheter « notamment chez trois boutiques de luxe » à Paris. Il s’agit probablement de Lalla Soukeina connue pour son goût pour les cadeaux de luxe. Elle en a reçu un à Bruxelles, où selon le journal dh.be, « Philippe Latteur, un Bruxellois ayant gagné de l’argent dans le commerce informatique, fait la rencontre d’une magnifique jeune femme dont il est tombé éperdument amoureux ».

Selon la même source, « il ignore alors que la si jolie jeune femme qu’il croise à Agdal, un quartier branché de Rabat, n’est autre que la princesse Lalla Soukaïna, nièce du roi Mohammed VI » à qui il a offert une « bague de fiançailles ». « Après s’être imaginé qu’il pouvait courtiser la perle du Maroc, il cherche à récupérer sa bague de fiançailles », ajoute le média belge.

Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Soukayna, Philippe Latteur, Association internationale des fédérations d’athlétisme, IAAF, Lamine Diack, Papa Massata Diack,

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