Face aux succès de la diplomatie algérienne, le Maroc peine à trouver des motifs pour se faire repérer. Au Mali, la médiation d’Alger a été décisive. En Libye, la position de l’Algérie a freiné les velléités belliqueuses du zaïm turque qui s’était vu obligé de dépêcher son ministre des affaires étrangères en vue de mesurer le pouls à Alger. Une simple déclaration du nouveau président algérien a bouleversé l’échiquier libyen.
Ce scénario inattendu a provoqué des ravages au Maroc. Le chef de la diplomatie marocaine se fait inviter dans la question libyenne. « Le Maroc préoccupé par l’escalade militaire » au même temps qu’il affirme que son pays s’oppose à toute intervention militaire en Libye.
« L’Algérie se met en évidence : Tebboune a reçu Fayez Serraj (président GNA Libye) et Cavusoglu (MAE Turquie). Où est la diplomatie marocaine », se demande Hibapress presqu’en larmes.
Yabiladi, pour sa part, a écrit : « Dossier libyen : Où se situe le Maroc dans la mobilisation internationale ? ».
C’est une question qui dérange au plus haut point au Maroc. L’Algérie n’est pas n’importe qui. Elle est la première puissance au Maghreb et sa politique extérieure a été saluée par toute la planète. D’autres pays, comme le Maroc, sont connus pour leurs croisades conjointes avec la France en Afrique et leur dévouement à défendre les intérêts des puissances étrangères.
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