A l’occasion du renouvellement du mandat de la MINURSO, la question du Sahara Occidental est de nouveau à la une de la presse internationale. Vendredi dernier, le porte-parole du Secrétaire Général de l’ONU a été interpellé sur le retard pris dans la nomination d’un nouvel envoyé spécial pour le Sahara Occidental.
En effet, l’un des journalistes présents a demandé « où en est le remplacement de Horst Köhler au Sahara Occidental, la MINURSO (Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara Occidental), parce que cela fait maintenant six mois ». Y a-t-il des pressions de certaines puissances pour ne pas remplacer ou nommer un successeur? », a-t-il ajouté.
Stephane Dujarric assure que le processus de nomination suit son cours. « Eh bien, non, ce n’est pas le cas, mais je n’ai rien à annoncer pour l’instant. Comme vous le savez, avec toutes les nominations, une fois que nous les aurons, nous les annoncerons », a-t-il précisé.
Un autre journaliste est revenu sur ls question. « À quoi faut-il s’attendre, compte tenu de l’urgence de cette question? Ce que je veux dire, c’est que nous n’avons pas vu ce genre de retard dans le remplacement des émissaires syriens, et un certain nombre d’entre eux se sont succédé. Alors, pourquoi y a-t-il un écart de six mois? », a-t-il demandé.
La réponse du responsable onusien était que « il y a eu de nombreux envoyés, y compris pour des postes comme celui du Sahara occidental, où il faut un certain temps pour trouver des gens. C’est simplement le cas du processus de nomination ».
Pour rappel, le Maroc a exprimé ses réserves concernant un envoyé américain. Le Polisario, pour sa part, proteste contre la tendance de Rabat a imposé ses choix dans le processus de paix conduit par les Nations Unies.
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