Souvent, quand les gouvernement manquent de solutions pour éradiquer le chômage, faire face à une paupérisation de la société, et répondre aux exigences des citoyen.ne.s, ils cherchent à désigner un bouc émissaire. C’est ainsi que l’État français a décidé de jouer la carte de l’islamophobie et de la xénophobie, menant une campagne écoeurante de stigmatisation contre les étranger.e.s et les musulman.e.s en particulier.
Cette campagne de haibe des étranger.e.s a installé une atmosphère irrespirable. Elle a été accompagnée par un déchaînement des médias aux ordres, des journalistes sans scrupule et des soi-disant « experts » qui otn fondé leur image sur la haine de l’étranger.e.
Depuis 30 ans, le port du voile revient dans tous les débats publics et les discours politiques alimentant une intolérance culturelle très ancienne. Souvenons-nous des discours racistes et xénphobes à l’encontre de l’immigration italienne et polonaise. Rappelons-nous des politiques antisémites quand les juifs furent stigmatisé.e.s, fiché.e.s et persécuté.e.s, une page des plus sombres de l’histoire de France.
Ces dicours puisent leurs fondements dans une politique basée sur un modèle assimilationniste qui ne tolère aucune diversité culturelle. Tous les arguments se fondent et se confondent pour justifier les propos de rejet de l’autre et d’exclusion racistes, xénophobes, islamophobes, etc., allant de « l’identité nationale », à la « la laïcité » en passant par « la lutte contre le terrorisme »…etc.
Aujourd’hui, avec les déclaration islamophobes et les actes de violence, physique et morale, à l’encontre des musulman.e.s, un cap monstrueux est en train d’être franchi :
– Le Présdient de la République lançant un appel ouvert à la délation en mettant l’immigration au centre du débat et semant le trouble au sein de la population appelant à une « société de vigilance » ;
– Le Premier Ministre faisant l’amalgame immigration/terrorisme et islam/terrorisme et appelamt à la suspicion généralisée et au fichage du musulma.ne réel.le ou supposé.e ;
– Le Ministre de l’éducation stigmatisant et en s’acharnant contre les mères accompagnatrices qui portent le voile et, allant jusqu’à demander le signalement des enfants qui refusent de serrer les mains des filles :
– Une femme portant le foulard s’est fait agresser par un élu alors qu’elle s’est portée volontaire pour accompagner les enfants lors d’une sortie scolaire :
– Des pseudo-journalistes s’exprimant agressivement dans les grands médias, allant jusqu’à comparer le foulard à un uniforme SS, pour Olivier Galzi, journaliste LCI. Sur la même chaîne, Yves Thréard, directeur adjoint de la rédaction du Figaro, n’a pas hésité à avouer qu’il lui était déjà arrivé de descendre d’un bus à cause de la présence d’une femme portant le voile ;
– Le président de l’iniversité de Cergy lançant un fichage des étudiants.e.s musulman.e.s ou perçu.e.s comme tel.le.s..etc.
Cette liste, non-exhaustive, d’actes islamophobes et de haine envers les musulman.ne.s annonce probablement une vague déferlante qui peut tout emporter. Ainsi, il est plus que jamais nécessaire de riposter contre cet acharnement islamophobe et faire face à ce racisme d’État et à ces politiques racistes envers les étranger.e.s et les habitant.te.s des quartiers populaires.
Il est urgent de mettre sur la table les vrais problèmes qui préoccupent aujourd’hui les citoyen.ne.s, notamment les plus vulnérables : chômage, inégalités sociales, casse organisée des services sociaux, violences policiéres…etc.
Enfin, nous, sections de l’Associations Marocaoine des Droits Humains en Europe, condamnons cette campagne de haine à l’égard des musulman.ne.s et nous considérons qu’il est nécessaire de s’organiser pour une lutte unitaire, seule réponse pour une société juste et égalitaire.
AMDH-Nord/France – AMDH-Pais/IDF – AMDH Belgique
Tags : AMDH, Maroc, France, racisme, xénophobie, islamophobie, discrimination, bouc émissaire, Macron, Emmanuel Macron,